🇷🇺 La Russie lance avec succès son redoutable missile “Sarmat”: une arme “sans équivalent”
L’armée russe a annoncé mercredi le premier tir d’essai réussi du missile balistique intercontinental Sarmat, une arme de nouvelle génération de très longue portée que le président Vladimir Poutine a salué comme « sans équivalent ».
« C’est véritablement une arme unique qui va renforcer le potentiel militaire de nos forces armées, qui assurera la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et qui fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer notre pays avec une rhétorique déchaînée et agressive », a déclaré M. Poutine.
Capable de “déjouer tous les systèmes anti-aériens”
« Je souligne que seuls des assemblages, des composants et des pièces de fabrication nationale ont été utilisés pour la création du Sarmat », a-t-il ajouté, lors d’une annonce diffusée à la télévision. Selon M. Poutine, le missile lourd balistique intercontinental de cinquième génération Sarmat est capable de « déjouer tous les systèmes anti-aériens modernes ».
Missiles « invisibles”
Cette arme fait partie d’une série d’autres missiles présentés en 2018 comme « invisibles » par Vladimir Poutine. On y trouve notamment les missiles hypersoniques Kinjal et Avangard. En mars, Moscou a affirmé avoir utilisé pour la première fois le Kinjal contre des cibles en Ukraine.
“Pratiquement pas de limites”
D’un poids dépassant 200 tonnes, le Sarmat est censé être plus performant que son prédécesseur – le missile Voïevoda d’une portée de 11.000 km. En 2019, M. Poutine avait assuré que le Sarmat n’avait « pratiquement pas de limites en matière de portée » et qu’il était capable de « viser des cibles en traversant le pôle Nord comme le pôle Sud ».
Un essai de “routine”, “pas une menace”
Le Pentagone a de son côté assuré que le tir russe était un essai de “routine” et ne constituait “pas une menace” pour les Etats-Unis ni leurs alliés. Moscou a “convenablement informé” Washington de la réalisation de ce test, conformément à ses obligations relevant des traités sur le nucléaire, et il ne s’agissait donc pas d’une “surprise” pour le ministère américain de la Défense, a ajouté son porte-parole John Kirby.
RFI