🇷🇺 Conflit en Ukraine : Moscou réfute les accusations de blocage des négociations

🇷🇺 Conflit en Ukraine : Moscou réfute les accusations de blocage des négociations

Le Kremlin affirme ne pas ralentir volontairement les pourparlers de paix avec l’Ukraine, tout en restant flou sur la possibilité d’un sommet au Vatican.

Moscou se défend d’un blocage délibéré

Alors que les négociations pour un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine semblent piétiner, Moscou a tenu à rejeter les accusations de lenteur qui lui sont adressées par Kiev et plusieurs capitales occidentales. « Personne n’a l’intérêt à faire traîner le processus. Tout le monde travaille de manière dynamique », a affirmé Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, lors de son point presse quotidien ce mercredi.

Ces déclarations interviennent dans un contexte diplomatique tendu, où les efforts internationaux, menés notamment par Washington, visent à relancer un dialogue constructif entre les deux camps.

Le Vatican proposé comme lieu des pourparlers

Interrogé sur la possibilité d’accueillir un futur cycle de négociations au Vatican, le Kremlin a répondu qu’aucune décision n’avait été prise à ce sujet pour le moment. Cette éventualité est pourtant soutenue par plusieurs acteurs majeurs du dossier. Le président américain Donald Trump a estimé lundi qu’une rencontre au Vatican serait « excellente », et permettrait de donner « plus de poids » aux discussions. De son côté, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a affirmé que le pape François s’est dit prêt à recevoir les délégations des deux pays.

Un dialogue fragile et encore incertain

Malgré l’intérêt affiché par plusieurs puissances pour une solution diplomatique, aucun calendrier clair n’a encore été établi pour la tenue de négociations formelles. Les déclarations du Kremlin traduisent une volonté de maintenir une image d’ouverture, sans pour autant s’engager concrètement sur le format ou le lieu des discussions.

Alors que Moscou et Kiev doivent prochainement présenter leurs conditions pour un éventuel cessez-le-feu, les regards restent tournés vers les chancelleries internationales, dans l’attente d’un véritable élan pour la paix.