🇷🇺🇺🇦 Une frappe ukrainienne aurait tué plus de soixante conscrits russes à Makeïevka

🇷🇺🇺🇦 Une frappe ukrainienne aurait tué plus de soixante conscrits russes à Makeïevka

Les attaques russes sur les villes ukrainiennes pendant la nuit du Nouvel An ne sont pas restées complètement sans réponse. Des images font surface aujourd’hui sur les réseaux sociaux russes et ukrainiens, témoignant d’une frappe particulièrement meurtrière de l’armée ukrainienne sur un groupe de conscrits russes. Cette nouvelle enrage les milieux nationalistes russes.

La frappe a eu lieu dans la nuit du 31 décembre, mais les images n’ont été rendues publiques que ce 2 janvier. On y voit les ruines d’un immeuble de plusieurs étages, celui d’un ancien institut technique dans la ville de Makeïevka, dans la partie de l’Ukraine occupée par l’armée russe. Le bâtiment a été entièrement rasé. L’armée ukrainienne revendique l’attaque et affirme que l’immeuble abritait plusieurs centaines de soldats russes, tous des conscrits récemment mobilisés.

« Le 31 décembre, jusqu’à 10 unités d’équipements militaires ennemis de divers types ont été détruites ou endommagées » à Makeïevka, a indiqué l’état-major ukrainien sur Facebook, indiquant que le bilan des pertes humaines russes était en cours d’évaluation.

Une négligence criminelle ?

Au moins 63 militaires russes ont été tués lors de cette frappe, a annoncé ce lundi le ministère russe de la Défense. Selon le porte-parole du ministère russe, qui ne donne pas de date, « quatre missiles » ont frappé « un centre de déploiement temporaire » de l’armée russe.

Beaucoup, dans les milieux militaristes et nationalistes, s’indignent de ce qu’ils perçoivent comme une négligence criminelle du haut commandement. Les conscrits auraient tous été stationnés dans le même bâtiment, sans aucune protection.

Pire, l’immeuble aurait aussi abrité un important dépôt de munitions. « Un exemple typique de stupidité militaire », écrit un compte très suivi sur la messagerie Telegram qui exige, comme beaucoup d’autres, des sanctions exemplaires. 

RFI