🇵🇸 Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages en échange d’un cessez-le-feu à Gaza

🇵🇸 Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages en échange d’un cessez-le-feu à Gaza

Alors que les négociations pour une trêve à Gaza se poursuivent au Caire, un haut dirigeant du Hamas a déclaré que le mouvement était disposé à libérer tous les otages israéliens, à condition qu’Israël cesse la guerre, se retire de la bande de Gaza et autorise l’aide humanitaire.

Une ouverture conditionnée à un arrêt total des hostilités

Le Hamas a affirmé lundi, par la voix de Taher al-Nounou, l’un de ses dirigeants, être prêt à relâcher l’ensemble des otages israéliens encore détenus, à condition qu’Israël accepte un véritable accord global. Celui-ci inclurait notamment “la cessation de la guerre, le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et l’entrée d’aide humanitaire”, a-t-il précisé dans une déclaration à l’AFP.

Une délégation du Hamas est actuellement présente au Caire, où se déroulent des négociations sous l’égide de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis.

Des accusations envers Israël

Selon Taher al-Nounou, l’obstacle principal à la conclusion d’un accord viendrait d’Israël. “Le problème ne réside pas dans le nombre” d’otages à libérer, affirme-t-il, “mais plutôt dans le fait qu’Israël revient sur ses engagements, bloque la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu et poursuit la guerre.”

Il souligne ainsi “la nécessité de garanties” internationales pour contraindre l’État hébreu à respecter ses engagements dans le cadre d’un éventuel accord.

Une nouvelle proposition sur la table

Selon le média israélien Ynet, une nouvelle proposition aurait été transmise au Hamas. Celle-ci inclurait la libération de dix otages vivants contre des garanties américaines engageant Israël à entamer une deuxième phase de cessez-le-feu.

Un précédent échange de prisonniers

Lors de la première phase de trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, 33 otages avaient été libérés, dont huit retrouvés morts. En échange, Israël avait relâché environ 1.800 prisonniers palestiniens. Depuis, les négociations achoppent notamment sur le nombre d’otages que le Hamas accepterait de libérer dans une nouvelle phase.

Le Hamas refuse de désarmer

Taher al-Nounou a également réaffirmé que le Hamas ne renoncerait pas à ses armes, alors même qu’Israël exige le désarmement total du groupe comme condition à une fin durable des combats. Cette exigence demeure l’un des points les plus sensibles du conflit en cours.