🇮🇱🇵🇸 Israël et le Hamas concluent un accord sur une trêve dans la guerre à Gaza et la libération d’otages

🇮🇱🇵🇸 Israël et le Hamas concluent un accord sur une trêve dans la guerre à Gaza et la libération d’otages

“Un accord a été conclu” entre Israël et le Hamas “pour un cessez-le-feu” à Gaza ainsi qu’”un échange d’otages et de prisonniers”, a annoncé mercredi le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani © AFP

“L’accord entrera en vigueur le dimanche 19 janvier. La première phase de l’accord durera 42 jours et comprendra un cessez-le-feu ainsi que le retrait des forces israéliennes vers l’est, loin des zones peuplées”, a précisé le Premier ministre du Qatar, un des pays médiateurs de l’accord, lors d’une conférence de presse à Doha. “Les forces israéliennes seront ensuite positionnées le long de la frontière de Gaza, ce qui permettra l’échange de prisonniers, ainsi que l’échange de corps et le retour des personnes déplacées dans leurs résidences”, a-t-il poursuivi.

33 otages israéliens bientôt libérés

Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani a en outre confirmé que 33 otages israéliens seraient libérés lors de la première phase de la trêve. “Le Hamas libérera 33 captifs israéliens, dont des femmes civiles (…), des enfants, des personnes âgées, des malades civils et des blessés, en échange de plusieurs prisonniers détenus dans les prisons israéliennes.” “Les détails concernant les phases deux et trois seront finalisés lors de la mise en œuvre de la première phase”, a-t-il précisé.

Selon Doha, le Qatar, l’Égypte et les États-Unis surveilleront l’application de l’accord de trêve.

Joe Biden souligne les efforts américains

Les réactions à l’annonce de cet accord ne se sont pas fait attendre mercredi soir, le président américain sortant Joe Biden se disant “ravi” de la future libération des otages à Gaza. Il a précisé que des otages américains seront libérés dans le cadre de cet accord. Le président américain, qui quittera la Maison-Blanche lundi au lendemain de l’entrée en vigueur de la trêve à Gaza, a affirmé dans un communiqué que cet accord était à mettre au crédit d’une “tenace et minutieuse” campagne diplomatique américaine (suite ci-dessous).

Donald Trump s’attribue le mérite de cet accord

Une version qui diverge avec celle du président élu Donald Trump, qui s’est attribué le mérite de cet accord. “Cet accord épique n’a pu voir le jour que grâce à notre victoire historique en novembre”, a estimé le président élu sur son réseau social Truth Social. “Mon équipe pour la sécurité nationale, à travers les efforts de (…) Steve Witkoff (NDLR: le futur émissaire pour le Moyen-Orient), continuera à travailler en étroite collaboration avec Israël et nos alliés pour s’assurer que Gaza ne redevienne jamais un refuge pour terroristes”, a assuré Donald Trump (suite ci-dessous).

Donald Trump et son émissaire Steve Witkoff © REUTERS

“Élargie les accords d’Abraham”

“Nous allons continuer de promouvoir la paix par la force à travers la région, en s’appuyant sur la dynamique créée par cette trêve pour élargir les accords d’Abraham”, qui normalisent les relations entre Israël et quatre pays arabes du Golfe et d’Afrique, un processus qui avait vu le jour pendant son premier mandat et qu’il avait ardemment promu.

Réaction européenne

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a de son côté salué l’accord et exhorté Israël et le Hamas à “le mettre pleinement en oeuvre”. “Cet accord apporte de l’espoir à toute une région, où les gens ont enduré d’immenses souffrances pendant bien trop longtemps”, a-t-elle applaudi sur X.

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