🇰🇵 La Corée du Nord tire de nouveau plusieurs missiles de croisière
La Corée du Nord a tiré plusieurs missiles de croisière mercredi, a annoncé l’armée sud-coréenne qui mène en ce moment des exercices conjoints de grande ampleur avec les États-Unis.
“L’armée sud-coréenne a détecté plusieurs missiles de croisière lancés en mer de l’Est” par la Corée du Nord, a indiqué l’état-major interarmées sud-coréen (JCS), en référence au nom coréen de la mer du Japon.
“Les caractéristiques détaillées sont en cours d’analyse par les services de renseignement sud-coréens et américains”, a ajouté le communiqué.
Après une année record d’essais d’armes et de menaces nucléaires croissantes de Pyongyang, Séoul et Washington ont renforcé leur coopération en matière de défense et ont donné le 13 mars le coup d’envoi de leurs exercices militaires conjoints les plus importants depuis cinq ans.
Baptisées “Freedom Shield”, ces manœuvres doivent s’achever jeudi.
L’armée sud-coréenne a affirmé qu’elle “mènerait à bien les exercices conjoints prévus dans le cadre de Freedom Shield, en adoptant une position de défense conjointe ferme”.
La Corée du Nord considère tous les exercices de ce genre comme les répétitions d’une invasion de son territoire et a averti à plusieurs reprises qu’elle y répondrait de manière “écrasante”.
Réponse aux exercices “frénétiques”
Le lancement de mercredi intervient environ une semaine après que Pyongyang a procédé au tir d’essai de son missile le plus puissant, le Hwasong-17, son deuxième test de missile balistique intercontinental (ICBM) en 2023.
Les médias d’Etat du Nord ont décrit le lancement de l’ICBM comme une réponse aux exercices “frénétiques” en cours entre les Etats-Unis et la Corée du Sud.
En 2022, Pyongyang a qualifié d’”irréversible” son statut de puissance nucléaire. Le leader nord-coréen Kim Jong Un a récemment appelé à une augmentation exponentielle de sa production d’armes, y compris d’armes nucléaires tactiques.
Début mars, il a également ordonné à son armée d’intensifier ses manoeuvres militaires en vue d’une “guerre réelle”.
AFP