🇯🇵 Cette coiffure jugée “trop excitante” est interdite dans plusieurs écoles japonaises

🇯🇵 Cette coiffure jugée “trop excitante” est interdite dans plusieurs écoles japonaises

La queue-de-cheval, coiffure classique souvent adoptée par les filles aux cheveux longs, est interdite dans plusieurs établissements scolaires au Japon. La raison officielle? Les directions craignent que la vue d’une nuque dégagée “n’excite” certains garçons, raconte un ancien professeur japonais dans les colonnes de Vice. 

Dans une interview accordée au média Vice, un ancien professeur japonais a expliqué que plusieurs collèges du pays interdisent aux jeunes filles de porter une queue-de-cheval en classe. Les établissements auraient peur que cette coiffure “n’excite” les garçons, raconte-t-il. “Ils sont inquiets à l’idée que les garçons regardent les filles, ce qui est un raisonnement similaire à celui qu’ils avaient lorsqu’ils ont imposé aux collégiennes de porter des sous-vêtements blancs”, déclare Motoki Sugiyama aux journalistes de Slate. 

D’après les résultats d’une étude menée en 2020, dans la préfecture de Fukuoka, un collège local sur dix interdirait à ses étudiantes de porter une queue-de-cheval. “J’ai toujours critiqué ces règles, mais elles sont si peu contestées et ont été si normalisées, que les étudiantes n’ont d’autre choix que de les accepter”, ajoute l’ex-enseignant, qui a enseigné dans cinq établissements différents de la préfecture de Shizuoka. Ils interdisaient tous la queue-de-cheval aux jeunes filles. 

Le “buraku kosoku”

En 2021, plusieurs parents et élèves ont dénoncé ces restrictions sexistes, rapporte le média. Le gouvernement japonais avait alors appelé à abolir cette règle dans toutes les écoles du pays. Mais force est de constater que cet appel n’a été entendu par tous les établissements. Le “buraku kosoku” est l’ensemble de ces directives drastiques et il est encore d’application dans de nombreuses écoles. Il comprend des règles strictes telles que: des sous-vêtements et chaussettes de couleur neutre, une certaine forme pour les sourcils, une longueur de jupe imposée, des cheveux qui doivent être obligatoirement noirs et lisses. “Des règles totalement arbitraires”, dénonce Motoki Sugiyama. 

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