🇮🇷 L’Iran présente un nouveau missile balistique d’une portée de 1.200 kilomètres

🇮🇷 L’Iran présente un nouveau missile balistique d’une portée de 1.200 kilomètres

Alors que les tensions régionales restent vives, Téhéran dévoile une nouvelle arme balistique, relançant les inquiétudes sur ses ambitions militaires au Moyen-Orient.

Une nouvelle avancée technologique

L’Iran a présenté dimanche un nouveau missile balistique à propergol solide, baptisé Ghassem Bassir, capable de frapper une cible à 1.200 kilomètres de distance, selon la télévision d’État. Cette démonstration de force survient alors que les puissances occidentales, en particulier les États-Unis et Israël, multiplient les mises en garde contre le programme balistique iranien, jugé déstabilisateur pour la région.

La télévision d’État a diffusé des images du tir d’essai du missile, accompagnées d’un entretien avec le ministre de la Défense, le général Aziz Nassirzadeh, qui a affirmé :
“Si nous sommes attaqués et qu’une guerre est déclenchée contre nous, nous riposterons par la force et viserons leurs intérêts et leurs bases.”

Des cibles clairement désignées

Tout en affirmant “n’avoir aucune animosité envers les pays voisins”, le ministre a souligné que les bases américaines figuraient parmi les cibles prioritaires de la défense iranienne. Cette déclaration vient renforcer le message dissuasif adressé aux ennemis de la République islamique, à commencer par Israël, que ce nouveau missile place clairement à portée de frappe.

Un contexte diplomatique fragile

Cette démonstration militaire intervient alors que des pourparlers indirects entre Téhéran et Washington, sous médiation d’Oman, ont débuté le 12 avril. Il s’agit des premiers contacts à ce niveau depuis que Donald Trump a retiré les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien en 2018.

Malgré cette reprise du dialogue, les tensions restent vives. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a récemment exhorté l’Iran à “abandonner la construction de missiles à longue portée”, les considérant comme destinés uniquement à des fins nucléaires. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, quant à lui, a réclamé un accord qui priverait l’Iran de sa capacité d’enrichissement d’uranium et de ses missiles balistiques.

Une stratégie iranienne assumée

Téhéran, de son côté, refuse catégoriquement toute discussion sur son arsenal militaire. Début février, l’Iran avait déjà dévoilé un autre missile balistique d’une portée de 1.700 kilomètres, lors d’une cérémonie à Téhéran.

Face aux sanctions renforcées des États-Unis, notamment contre le secteur pétrolier iranien, l’Iran semble résolu à poursuivre le développement de ses capacités de dissuasion, tout en maintenant une posture offensive sur le plan diplomatique.