🇮🇷 L’Iran accuse Netanyahu de “dicter” la politique américaine dans les pourparlers

🇮🇷 L’Iran accuse Netanyahu de “dicter” la politique américaine dans les pourparlers

En pleine reprise des discussions sur le nucléaire iranien, Téhéran accuse Israël d’influencer directement la diplomatie américaine.

Une accusation directe contre Netanyahu

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a vivement accusé lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de “dicter” la politique des États-Unis dans les pourparlers portant sur le programme nucléaire iranien.

“Ce qui est frappant, cependant, c’est l’effronterie avec laquelle Netanyahu dicte désormais au président Trump ce qu’il peut ou ne peut pas faire dans sa diplomatie avec l’Iran”, a écrit M. Araghchi sur son compte X.

Le contexte des pourparlers irano-américains

Ces accusations interviennent alors que l’Iran et les États-Unis viennent de tenir à Oman un troisième cycle de discussions, qualifiées de “positives et constructives” par un responsable américain. Selon M. Araghchi, les deux parties tenteront d’aplanir leurs divergences avant une prochaine rencontre.

Netanyahu avait, la veille, exhorté à un accord qui éliminerait la capacité d’enrichissement d’uranium de l’Iran et priverait le pays de missiles balistiques.

La position ferme de l’Iran

M. Araghchi a dénoncé les tentatives d’“acteurs extérieurs malveillants” visant à influencer la politique iranienne et a affirmé que son pays était prêt à contrecarrer toute tentative de sabotage de sa diplomatie.

“Le fantasme d’Israël selon lequel il peut dicter ce que l’Iran peut ou ne peut pas faire est tellement loin de la réalité qu’il ne mérite guère de réponse”, a-t-il ajouté, appelant les États-Unis à faire preuve de “fermeté” dans ces négociations.

Un retour délicat à la table des négociations

Après la sortie des États-Unis de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien sous le premier mandat de Donald Trump en 2018, Washington tente aujourd’hui d’obtenir un nouveau compromis. Mais M. Trump menace désormais d’actions militaires si la voie diplomatique échoue.