🇮🇱 Netanyahu se vante d’avoir “écrasé” des camps de réfugiés palestiniens en Cisjordanie

🇮🇱 Netanyahu se vante d’avoir “écrasé” des camps de réfugiés palestiniens en Cisjordanie

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a revendiqué mercredi soir la destruction de plusieurs camps de réfugiés palestiniens lors d’une vaste offensive militaire dans le nord de la Cisjordanie, relançant les critiques internationales sur la stratégie d’Israël dans les territoires occupés.

Une opération militaire revendiquée dans les camps de Jénine, Tulkarem et Nour Chams

Lors d’une conférence de presse à Jérusalem, Benjamin Netanyahu a affirmé que l’armée israélienne avait “écrasé” plusieurs camps de réfugiés palestiniens, ciblés dans le cadre d’une offensive d’envergure contre les groupes armés dans le nord de la Cisjordanie.

« Nous sommes entrés simultanément dans les camps de réfugiés et nous les avons écrasés », a déclaré le chef du gouvernement israélien, citant les camps de Jénine, Tulkarem et Nour Chams, dont la population avait été contrainte à l’évacuation dès février par les forces israéliennes.

Un contrôle militaire total annoncé sur Gaza

Netanyahu a également réaffirmé que “toute la bande de Gaza sera sous le contrôle de l’armée” à l’issue de l’offensive lancée samedi, visant officiellement à libérer les otages toujours détenus par le Hamas et à détruire le mouvement islamiste.

Tout en maintenant une ligne offensive, le Premier ministre a souligné la nécessité de “prévenir une crise humanitaire” afin de préserver la liberté d’action opérationnelle de Tsahal. Cette déclaration survient alors que les restrictions à l’entrée de l’aide humanitaire et l’intensification des combats suscitent une vague croissante de critiques à l’international, y compris de la part d’alliés historiques d’Israël.

Possibilité d’un cessez-le-feu temporaire

Concernant les otages, Netanyahu a indiqué que 20 des 58 personnes encore détenues dans Gaza seraient “vivantes de façon certaine”, laissant entrevoir une ouverture pour une trêve temporaire. « S’il y a une option de cessez-le-feu temporaire, pour libérer des otages, nous serons prêts », a-t-il déclaré, sans préciser les conditions d’un tel accord.