🇮🇱 Israël annonce l’extension de son offensive à Gaza, le Hamas espère des progrès au Caire

Alors que l’armée israélienne affirme avoir pris un axe stratégique dans le sud de la bande de Gaza, les combats s’intensifient et une extension de l’offensive à l’ensemble du territoire est annoncée. De son côté, le Hamas mise sur une avancée diplomatique lors de discussions au Caire.

Un axe stratégique sous contrôle israélien

L’armée israélienne a annoncé samedi avoir pris le contrôle de l’axe de Morag, un corridor stratégique qui relie Rafah, à la frontière égyptienne, à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza. Cette prise de contrôle marque une avancée militaire importante dans une région déjà fortement touchée par les combats.

Dans le même temps, le ministre de la Défense, Israël Katz, a confirmé l’intention d’élargir l’offensive à “la plus grande partie de Gaza”, appelant la population civile à évacuer les zones de combat. Cette intensification intervient alors que les frappes aériennes et les incursions terrestres ont repris le 18 mars, mettant fin à une trêve de deux mois.

Netanyahu mise sur la pression militaire

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu continue de défendre une stratégie de pression maximale contre le Hamas, affirmant qu’il s’agit du seul moyen d’obtenir la libération des otages encore détenus. Des roquettes tirées depuis le sud de Gaza ont récemment visé Israël, déclenchant des représailles et des préparatifs militaires supplémentaires à Khan Younès.

Une délégation du Hamas attendue au Caire

En parallèle des opérations militaires, une délégation du Hamas conduite par Khalil al-Hayya est attendue ce samedi au Caire pour des pourparlers avec les médiateurs égyptiens. “Nous espérons que la rencontre permettra de réaliser de réels progrès en vue d’un accord mettant fin à la guerre”, a indiqué un responsable du mouvement islamiste.

Selon le Times of Israel, l’Égypte aurait proposé un plan incluant la libération de 16 otages (huit vivants et huit morts) en échange d’une trêve de 40 à 70 jours et de la libération de nombreux prisonniers palestiniens. L’émissaire américain Steve Witkoff a quant à lui laissé entendre qu’un “accord très sérieux” serait proche, évoquant une “question de jours”.