🇬🇧 “Un coup de poing dans la tête”: un député condamné à dix semaines de prison pour avoir frappé un homme

Un député travailliste britannique a été condamné lundi à dix semaines de prison pour avoir frappé un homme de sa circonscription, ce qui risque de lui faire perdre son siège et pourrait déclencher la première élection partielle du mandat de Keir Starmer.
BREAKING: Suspended Labour MP Mike Amesbury has been jailed for 10 weeks after punching a man in the street.
— Sky News (@SkyNews) February 24, 2025
Read more: https://t.co/HomwIyo3tq
📺 Sky 501, Virgin 602, Freeview 233 and YouTube pic.twitter.com/NBAMeOomO4
Le 26 octobre 2024, Mike Amesbury avait eu une altercation à Frodsham, près de Liverpool, avec un habitant de sa circonscription venu se plaindre de la fermeture d’un pont.
La discussion a dégénéré et le député lui envoyé un coup de poing dans la tête, le projetant au sol, avant de le suivre et de le frapper à nouveau à plusieurs reprises, selon des images diffusées par le Daily Mail.
Une vidéo “choquante”
Le Labour, revenu au pouvoir en juillet dernier au Royaume-Uni, avait suspendu cet élu après la publication de cette vidéo, qualifiée de “choquante” par le Premier ministre Keir Starmer.
Mike Amesbury, qui siégeait depuis comme député indépendant au Parlement, avait plaidé coupable le mois dernier d’avoir agressé cet homme de 45 ans. Sa peine étant inférieure à 12 mois de prison, le député ne perdra pas automatiquement son siège d’élu de Runcorn et Helsby, dans le nord-ouest de l’Angleterre.
🚨 BREAKING: Suspended Labour MP Mike Amesbury has been sentenced to10 weeks in prison after assaulting a constituent
— Politics UK (@PolitlcsUK) February 24, 2025
A recall petition will now be triggeredpic.twitter.com/lnNvDWZNBg
Mais s’il ne fait pas appel, une pétition sera lancée dans sa circonscription, et il devra démissionner si 10% des électeurs en décident ainsi, ce qui entraînerait une élection partielle.
Elle serait la première du mandat de Keir Starmer, élu avec une large majorité en juillet 2024, mais dont la popularité est depuis largement retombée, au point que le Labour est désormais rattrapé dans les sondages par le parti d’extrême droite Reform UK.

7sur7