🇫🇷 Un professeur d’université découvre que la moitié de ses étudiants ont triché avec ChatGPT
Un professeur de l’université de Lyon a découvert que la moitié de ses étudiants avaient utilisé l’intelligence artificielle ChatGPT pour rédiger un devoir à la maison, rapporte Le Progrès. Les étudiants ont tout de même obtenu la moyenne, faute de sanction prévue pour un tel cas de figure dans le règlement de l’établissement.
Stéphane Bonvallet, professeur en handicapologie à la faculté de Lyon, s’était quelque peu étonné de la qualité du travail rendu par bon nombre de ses étudiants de Master. Grammaire, orthographe, vocabulaire: c’était trop bien écrit pour être vrai.
Les doutes de l’enseignant se sont vérifiés puisqu’il s’est avéré que la moitié d’entre eux avaient triché en faisant appel à l’intelligence artificielle ChatGPT, dont nous vous présentions les atouts, mais aussi les inconvénients, en début de semaine.
“Il ne s’agissait pas de copier-coller. Mais les copies étaient construites exactement de la même manière”, explique le professeur au bien nommé quotidien Le Progrès. “On y retrouvait les mêmes constructions grammaticales. Le raisonnement était mené dans le même ordre, avec les mêmes qualités et les mêmes défauts. Enfin, elles étaient toutes illustrées par un exemple personnel, relatif à une grand-mère ou un grand-père. Il semblait donc évident que ces copies n’étaient pas normales.”
“Il va falloir trouver rapidement une solution”
C’est une étudiante, confrontée par son professeur, qui lui a avoué que la moitié de la classe avait triché. Ils s’étaient manifestement passé le mot sur les réseaux sociaux.
Les copies ont été remises à la direction de la faculté, laquelle a ouvert une enquête. D’ailleurs, ce ne serait pas un cas isolé au sein de l’université. “Je ne sais pas comment cela va se régler. Mais il va falloir trouver rapidement une solution”, conclut Stéphane Bonvallet, qui a tout de même accordé la moyenne aux tricheurs, faute de sanction prévue pour ce cas particulier dans le règlement.
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