🇩🇪 Le chef des conservateurs allemands va inviter Netanyahu à Berlin, malgré le mandat d’arrêt émis contre le Premier ministre israélien
Le chef des conservateurs allemands vainqueurs des législatives, Friedrich Merz, a annoncé lundi vouloir former une coalition pour gouverner avec les sociaux-démocrates, arrivées troisièmes du scrutin. Il a également invité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Berlin, malgré le mandat d’arrêt international émis contre ce dernier.
“Je suis déterminé à mener de bonnes discussions rapides et constructives avec les sociaux-démocrates pour former un gouvernement de coalition (…) d’ici Pâques environ”, soit le 20 avril, a déclaré Friedrich Merz, au siège de son parti CDU à Berlin.
Merz a déjà invité Netanyahu, affirme celui-ci
Friedrich Merz aurait déjà invité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Berlin, malgré le mandat d’arrêt international émis contre ce dernier, assurent lundi les services du Premier ministre israélien. La CDU de M. Merz a confirmé que les deux hommes s’étaient téléphonés, mais n’a rien dit sur le contenu de la conversation.
Selon Tel Aviv, les deux hommes ont eu une “discussion cordiale”. M. Netanyahu a félicité le probable prochain chancelier allemand pour son succès.
L’année dernière, la Cour pénale internationale a lancé un mandat d’arrêt international contre M. Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza.
Il y a quinze jours, M. Merz avait déjà déclaré dans une interview au Jüdischen Allgemeinen qu’il veillerait à ce que M. Netanyahu puisse se rendre en Allemagne sans encombre.
Se préparer au “pire scénario”
Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a également affirmé vouloir se préparer au “pire scénario” dans les relations transatlantiques en matière de défense, en constatant que l’administration de Donald Trump se détourne de l’Europe.
“Tous les signaux que nous recevons en provenance des États-Unis indiquent que l’intérêt pour l’Europe faiblit de manière significative”, a déclaré le chef de file des conservateurs, au lendemain de sa victoire aux législatives allemandes, et il est en conséquence nécessaire “de faire face au pire scénario” si cela devait conduire à une rupture.
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