🇧🇪 La proposition déplacée d’une étudiante à son prof lors d’un examen oral: “Elle voulait me satisfaire d’une autre manière”

🇧🇪 La proposition déplacée d’une étudiante à son prof lors d’un examen oral: “Elle voulait me satisfaire d’une autre manière”

Alors que le comportement transgressif de certains professeurs envers des étudiantes a fait l’actualité dernièrement, Pedro De Bruyckere, enseignant à l’Arteveldehogeschool de Gand, fait part de la proposition inappropriée qu’il a reçue d’une étudiante lors d’un examen oral. “Parfois, le pouvoir peut être dans l’autre sens”, constate-t-il.

“C’était la dernière étudiante de la journée et l’oral ne se passait vraiment pas bien. On savait tous les deux que ça allait être un échec. Et puis soudain, à l’improviste, l’étudiante a essayé de me convaincre qu’elle pourrait me satisfaire d’une autre manière si j’ajustais la note”, a écrit le pédagogue sur son blog.

“Bien entendu, je n’ai pas accepté son offre et lui ai répondu froidement que je n’étais pas intéressé et que je ne pouvais pas apprécier cette démarche”, poursuit-il. Mais le chargé de cours s’est rendu compte que “parfois, le pouvoir peut être dans l’autre sens”. L’élève pourrait en faire une histoire complètement différente et raconter au monde extérieur le contraire de ce qui s’est réellement passé: “Et c’était alors sa parole contre la mienne.”

“Je ne passe plus un examen oral seul”

“La suite que je craignais ne s’est pas produite. J’avais anticipé en prévenant le directeur du département concerné et tous ceux qui devaient être informés en interne. Et aussi ma femme”, assure le chercheur. “C’était un coup de chance. Mais la conséquence est que je ne passe plus un examen oral d’un étudiant ou d’une étudiante seul. Quelqu’un d’autre sera toujours présent, pour éviter ce type de situations.” Par ailleurs, De Bruyckere reste un fervent partisan de la “valeur ajoutée” des examens oraux.

L’enseignant souligne que ces événements se sont déroulés il y a plusieurs années et que cela “n’a rien à voir avec MeToo”. “Je n’ai pas été affecté personnellement. Ce que les étudiants ont révélé dans la presse, c’est bien pire, ce sont des histoires terribles”, a-t-il ajouté ce jeudi matin sur les ondes de Joe.

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