🇦🇺 Des parents simulent le cancer de leur enfant pour récolter de l’argent: “Un stratagème sournois et cruel”

🇦🇺 Des parents simulent le cancer de leur enfant pour récolter de l’argent: “Un stratagème sournois et cruel”

Des parents sont accusés d’avoir simulé le cancer de leur enfant âgé de six ans en Australie. Ils sont allés jusqu’à lui raser la tête et les sourcils et le déplacer en fauteuil roulant.

L’histoire a eu lieu à Adelaïde, en Australie. D’après le Guardian, le père et la mère du petit garçon de six ans ont simulé son cancer dans le but de collecter des aides financières pour un traitement imaginaire. L’enfant se déplaçait en fauteuil roulant et était bandé pour imiter un traitement de radiothérapie. Sur le site de collecte de fonds GoFundMe, ainsi que par l’intermédiaire de l’école privée dans laquelle était inscrit l’enfant, le couple a récolté 60.000 dollars, soit environ 57.000 euros, en deux semaines.

Dans le texte de la cagnotte, les parents affirmaient que le garçon avait été diagnostiqué d’un cancer de l’œil de stade 1 avec “trois tumeurs sur et autour du nerf optique”. Une enquête a révélé que l’enfant n’avait pas à se faire soigner. Ce dernier et sa sœur ont été retirés de la garde de leurs parents, un membre de la famille s’en occupe en attendant les décisions juridiques.

“Penser qu’on est atteint d’un cancer est assez dévastateur”

Les parents sont accusés de négligence criminelle et de tromperie. Appelé à comparaître devant le tribunal de première instance d’Adélaïde, le couple risque une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement. Le commissaire adjoint par intérim, John DeCandia, ne cache pas sa stupéfaction. “On ne peut pas imaginer un stratagème plus sournois et plus cruel que celui subi par cet enfant par l’intermédiaire de ses parents”, affirme-t-il.

“Il est inacceptable que, par cupidité et égoïsme, des personnes cherchent à tirer profit d’une maladie aussi terrible que le cancer, qui touche tant de familles. Et nous pensons que la maladie simulée cause un préjudice psychologique profond à l’enfant et à sa sœur. L’enfant aura notamment besoin d’un soutien continu, car le fait de penser qu’on est atteint d’un cancer et que l’on n’est pas en bonne santé est assez dévastateur”, poursuit le commissaire.

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