🇦🇫 Séisme en Afghanistan: l’aide arrive à des sinistrés terrifiés par les répliques
Les secouristes poursuivent leurs recherches dans les décombres des villages d’Afghanistan sinistrés, lundi 9 octobre, pour la troisième journée consécutive. Le séisme qui a frappé le nord-ouest du pays samedi a fait près de 2 500 morts et des centaines de blessés, selon un dernier bilan provisoire. Des villages entiers ont été rasés, les maisons en terre n’ayant pas résisté aux violentes secousses. L’aide, qui tardait à arriver aux victimes, semble s’être enfin mise en place.
Wahab Wasiq passe ses journées dans les villages sinistrés depuis le séisme survenu samedi 7 octobre. Il travaille pour l’organisation International Rescue Committee. « Certaines ONG se sont rendues sur différents sites sinistrés pour apporter de l’aide, comme des couvertures et de la nourriture, aux personnes déplacées ou touchées par le tremblement de terre. Mais ce n’est pas suffisant. Le nombre de morts et de victimes ne cesse d’augmenter », explique-t-il.
Wahab Wasiq décrit des survivants dans une grande précarité et plongé dans un grand dénuement, alors que la crainte de nouvelles répliques est vive : « Les habitants de la ville d’Hérat et des villages ne sont toujours pas en sécurité et sont dans une situation dangereuse à cause des répliques du tremblement de terre. Les habitants d’Herat et des villages vivent et dorment dans les parcs et sur les route, parce qu’ils sentent qu’il y a un danger qui peut les frapper à n’importe quel moment. »
Des répliques ressenties ce 9 octobre
Dans le pays, l’aide s’organise et a commencé à être distribuée. Des appels aux dons, lancés par les populations sinistrées, ont été relayés par les médias. Le propriétaire de la banque privée Azizi, la compagnie aérienne Kam air, les joueurs de crickets afghans Mohammed Nabi et Rashid Khan, des hommes d’affaires ont déjà annoncé des dons de millions d’afghanis.
Les besoins sur place sont très importants. Des bénévoles décrivent des situations de grand désespoir, alors que les recherches se poursuivent dans les décombres des maisons qui se sont écroulées. La population est terrorisée dans le nord-ouest de l’Afghanistan, où le séisme a frappé.
Plusieurs résidents d’Herat confient qu’il leur est impensable de rentrer chez eux, alors que des répliques se font encore la terre ce lundi. Les sinistrés préfèrent passer la nuit dans la rue. D’autre se sont installés dans les parcs de la ville. Ils craignent que leur maison ne s’écroule en cas de nouvelles secousses.
RFI