️⚽️ Le président du PSG s’est enfermé dans son jet privé pour échapper à la police française
Selon les révélations de Mediapart, le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, se serait enfermé dans son jet privé pendant plus d’une heure alors qu’il faisait l’objet d’une perquisition lors d’une opération de police à Paris en juillet dernier.
Les faits ont eu lieu le 5 juillet 2023 sur le tarmac de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, à Paris. La police française attendait le CEO du PSG, au retour de Doha, au Qatar, pour “saisir son téléphone et perquisitionner son domicile”, relate Mediapart. Une opération relative à la détention du lobbyiste franco-algérien Tayeb Benabderrahmane au Qatar et des accusations “d’enlèvement, séquestration et torture”.
Pressions diplomatiques
La conférence de presse prévue le même jour pour présenter le nouvel entraîneur espagnol Luis Enrique avait d’ailleurs été reportée de trois heures. Le club avait officiellement évoqué “un retard” de vol et un “problèmes familial”. En réalité, le président du PSG aurait refusé de quitter son jet privé pour gagner du temps. Plusieurs “dignitaires qataris” auraient alors contacté dans la foulée les ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, pour faire pression sur les autorités françaises et tenter d’annuler cette perquisition.
“Documents compromettants”
Le lobbyiste Tayeb Benabderrahmane a dénoncé son arrestation en janvier 2020 au Qatar où il venait de s’installer trois mois auparavant, rappelle Le Midi Libre. Il affirme avoir été séquestré pendant 6 mois au sujet de “documents potentiellement compromettants » pour le patron du PSG. Il aurait ensuite été assigné à résidence avant d’être finalement autorisé à quitter le pays près d’un an plus tard, en novembre 2020 après avoir signé un “protocole de confidentialité”. Le Franco-Algérien a déposé plainte en janvier 2023 et une information judiciaire a été ouverte à l’encontre de Nasser al-Khelaïfi.
Les avocats du Qatari avaient quant à eux annoncé en avril leur intention de déposer plainte pour diffamation.