⚽️ Mondial 2034 attribué à l’Arabie saoudite, 2030 réparti sur trois continents
La FIFA a officialisé ce mercredi l’attribution de la Coupe du monde 2034 à l’Arabie saoudite, tandis que l’édition 2030 sera organisée par l’Espagne, le Maroc et le Portugal, avec trois matchs inauguraux en Argentine, au Paraguay et en Uruguay.
Une double attribution attendue
Lors d’un Congrès extraordinaire virtuel, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a annoncé ces décisions, validées par un vote par acclamation. Ces choix étaient prévisibles, les deux candidatures étant les seules en lice depuis octobre 2023.
Gianni Infantino a souligné le symbolisme du Mondial 2030, organisé pour célébrer les 100 ans de la compétition. « Quelle meilleure manière de fêter ce centenaire qu’un tournoi réparti sur six pays, trois continents et avec 48 équipes ? », a-t-il déclaré avant de qualifier la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite de « spectaculaire ».
Un Mondial 2030 inédit et historique
Pour la première fois, une Coupe du monde se jouera sur trois continents. Les matchs inauguraux auront lieu en Argentine, en Uruguay et au Paraguay, rendant hommage à l’édition originelle de 1930, organisée en Uruguay. Le tournoi se poursuivra ensuite en Espagne, au Maroc et au Portugal.
Ce sera la première organisation pour le Maroc, le Paraguay et le Portugal, tandis que l’Espagne, l’Argentine et l’Uruguay renouent avec leur passé de pays hôtes.
Controverses autour de l’Arabie saoudite en 2034
L’Arabie saoudite, seul candidat pour 2034, devient le second pays du Moyen-Orient à accueillir la compétition après le Qatar en 2022. Cependant, l’attribution suscite des critiques. Amnesty International a dénoncé un manque de progrès en matière de droits humains, soulignant des risques de violations graves.
Par ailleurs, des questions environnementales émergent. Les militants écologistes pointent les conséquences des longs déplacements nécessaires pour un Mondial réparti sur plusieurs continents.
Réactions mitigées
Si certains louent le caractère inédit et symbolique de ces décisions, d’autres, comme la Fédération norvégienne, critiquent un processus jugé opaque et incohérent avec les réformes annoncées par la FIFA.
Les préparatifs des deux éditions sont déjà surveillés de près, tant sur le plan des infrastructures que sur les engagements en matière de droits humains et d’écologie.