⚽️ CAN 2022: la bousculade mortelle d’Olembe due à l’ouverture «imprudente» de la porte du stade
Le ministre des Sports camerounais Narcisse Mouelle Kombi est revenu ce vendredi sur la tragédie qui a coûté la vie à huit personnes lundi 24 janvier au stade d’Olembe. Il a pointé du doigt l’ouverture « imprudente » d’une porte par les forces de sécurité « face à une marée humaine ».
La bousculade qui a fait huit morts lundi 24 janvier à Yaoundé avant le match de la Coupe d’Afrique des nations entre le Cameroun et les Comores est due à l’ouverture « imprudente » d’une porte par les forces de sécurité « face à une marée humaine », a déclaré vendredi le ministre camerounais des Sports Narcisse Mouelle Kombi.
« Cette entrée a été momentanément fermée par les forces de l’ordre face au déferlement de spectateurs alors que d’autres portes étaient opérationnelles », a assuré Narcisse Mouelle Kombi devant la presse. « Face à la pression et débordés par cette marée humaine, les éléments de sécurité ont procédé de manière imprudente à l’ouverture de l’entrée Sud, provoquant une grande bousculade» qui a abouti à la tragédie, a-t-il poursuivi.
Des forces de sécurité en nombre « insuffisant »
Le ministre a également reconnu que le nombre des membres des forces de sécurité était « insuffisant ». Mais il a blâmé également les porteurs de faux billets et de billets usagés et les supporters ayant voulu entrer sans billet, pour justifier cet afflux devant la porte Sud.
Au lendemain de la tragédie, qui a également fait 38 blessés, le président de la Confédération Africaine de Football (CAN) Patrice Motsepe avait annoncé le déplacement du quart de finale prévu dimanche du stade d’Olembé au deuxième stade de la capitale, Ahmadou Ahidjo. Il avait aussi annoncé que la CAF ne permettrait pas d’y jouer d’autres rencontres si les autorités camerounaises ne lui présentaient pas avant vendredi un rapport d’enquête.
Patrice Motsepe avait déjà indiqué mardi que la bousculade était liée à la fermeture d’une des grilles d’accès au stade. Il avait jugé « inexplicable » cette décision. « Si cette porte avait été ouverte comme elle aurait dû l’être, nous n’aurions pas eu le problème que nous avons à présent, ces pertes de vie. Qui a fermé cette porte? Qui est responsable de cette porte? », avait-il martelé devant la presse.
RFI