🇵🇸 Gaza en proie Ă l’anarchie : famine, pillages et violences gĂ©nĂ©ralisĂ©es
La bande de Gaza connaĂ®t un effondrement total de l’ordre public, accompagnĂ© d’une montĂ©e alarmante de la famine, des pillages et de violences, notamment sexuelles, dans les camps de rĂ©fugiĂ©s. La situation, qualifiĂ©e de catastrophique par des responsables des Nations unies, met en lumière une crise humanitaire sans prĂ©cĂ©dent.
Lors d’un point de presse Ă Genève, Ajith Sunghay, chef du bureau des droits humains de l’ONU dans les Territoires palestiniens, a dĂ©crit les conditions de vie Ă Gaza comme « horribles », notamment après sa dernière visite sur place. « L’ampleur de la souffrance doit ĂŞtre vue pour ĂŞtre comprise », a-t-il affirmĂ© via vidĂ©oconfĂ©rence depuis Amman.
Une crise Ă©vitable selon l’ONU
Ajith Sunghay a déploré l’aggravation de la faim et le manque de ressources, sources de luttes et de pillages dans l’enclave surpeuplée. « L’anarchie à Gaza, au sujet de laquelle nous avions sonné l’alerte il y a des mois, est là  », a-t-il insisté, soulignant que cette situation aurait pu être évitée.
Les camps de rĂ©fugiĂ©s sont particulièrement touchĂ©s, avec des jeunes femmes dĂ©placĂ©es Ă plusieurs reprises vivant dans des tentes sans intimitĂ© ni protection suffisante. Des cas de violences sexuelles, d’abus envers les enfants et d’autres agressions ont Ă©tĂ© signalĂ©s, aggravant une situation dĂ©jĂ insoutenable.
Destruction et conditions inhumaines
Les conditions de vie dans la ville de Gaza sont qualifiées d’inhumaines, avec des milliers de personnes déplacées vivant dans des abris de fortune en proie à des pénuries alimentaires sévères et à des conditions sanitaires déplorables. Ajith Sunghay a également dénoncé un niveau de destruction toujours croissant dans l’enclave, intensifiant les souffrances de la population.
Face à ce tableau sombre, l’ONU appelle à une mobilisation urgente pour répondre à cette crise humanitaire, tout en rappelant que des mesures préventives auraient pu limiter ce désastre.
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