Théo, 18 ans, a été poignardé à mort pour une facture de téléphone

Théo, 18 ans, a été poignardé à mort pour une facture de téléphone

Un jeune vendeur d’une boutique de téléphonie mobile, âgé de 18 ans, qui venait d’obtenir son Bac, a été mortellement poignardé pour un banal différend commercial samedi près de Paris. L’individu, un délinquant multirécidiviste de 62 ans, a été interpellé après les faits.

Les faits se sont déroulés samedi en début d’après-midi au centre commercial de Claye-Souilly (Seine-et-Marne). Un individu de 62 ans a poignardé à l’arme blanche deux vendeurs d’une boutique Bouygues Telecom. 

Théo, 18 ans, a été touché au coeur et n’a pas survécu à ses blessures. L’autre, Dany, 20 ans, a été touché au thorax et a été grièvement blessé. Ce dernier, en contrat d’alternance, a été opéré en extrême urgence et serait tiré d’affaire. Les deux victimes ont pu sortir de la boutique avant de s’effondrer. Un troisième vendeur a également été menacé, mais a pu s’échapper et n’a pas été blessé. 

L’assaillant a pu être interpellé par un policier et un agent pénitentiaire, qui n’étaient pas en service, avec l’aide d’un client.

Auteur multirécidiviste

Que s’est-il passé exactement pour en arriver à un tel déferlement de violence? Selon Le Figaro, le client aurait déjà contacté le service de client de Bouygues Telecom la veille pour un différend commercial. Celui-ci s’était plaint d’une surfacturation d’un appel de quelques secondes passé dans son pays d’origine. Il demandait à être remboursé, ce que le vendeur lui avait refusé. Le montant réclamé n’était pas important. “Il n’y a pas de notion de terrorisme ou de différend antérieur”, a encore précisé une source policière à l’AFP.

L’auteur des faits, 62 ans, en situation régulière, avait un passé de délinquant multirécidiviste et est inscrit au traitement des antécédents judiciaires (TAJ) pour plusieurs affaires de violences et de vols commis entre 1993 et 2006. De source policière, le TAJ ne recenserait pas de faits postérieurs à 2006, précise encore Le Figaro.

Depuis ce meurtre commis pour un motif aussi futile, le visage de Théo fait le tour des réseaux sociaux. Les messages de soutien à sa famille et les hommages se succèdent.

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