Brésil : des braqueurs attachent des otages sur leurs voitures pour servir de boucliers humains (Vidéo)

Brésil : des braqueurs attachent des otages sur leurs voitures pour servir de boucliers humains (Vidéo)

Scènes d’horreur à Araçatuba. Après avoir braqué trois banques ce lundi matin dans cette ville du sud du Brésil, des malfrats lourdement armés ont pris en otage des habitants et les ont attachés à leurs voitures pour s’en servir de boucliers humains.

A l’aube, un groupe d’une vingtaine d’hommes, répartis dans une dizaine de véhicules, ont pris d’assaut cette cité de l’Etat de Sao Paulo, s’attaquant à trois agences bancaires, rapporte la Globo, la principale chaîne de télévision brésilienne.

Pour échapper à la police, ils ont ensuite pris en otage des passants et des conducteurs, en profitant pour voler leurs voitures. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des personnes attachées aux toits ou aux capots de véhicules, afin d’empêcher les forces de l’ordre de faire feu.

https://twitter.com/thalespatrizzi/status/1432207940627410945?

Les malfaiteurs ont également incendié d’autres automobiles pour bloquer les principales voies d’accès à la ville, disséminé des explosifs dans les rues du centre-ville et encerclé le poste de police militaire local. Des coups de feu ont retenti.

TROIS MORTS ET QUATRE BLESSÉS

«Nous vivons un moment de terreur. J’habite à quelques pâtés de maisons du centre. J’ai entendu tous les coups de feu, je les ai suivis à travers des vidéos, je ne suis pas sorti de chez moi et je demande à la population de rester chez elle», a réagi le maire, Dilador Borges, dans une interview à TV Globo.

Le calme est finalement revenu au terme de deux heures de tension. Au moins trois personnes sont mortes, a fait savoir la police, deux civils et un criminel présumé. Quatre autre personnes ont été blessées, et deux suspects ont été arrêtés. Quant au bilan des braquages, il n’a pas encore pu être estimé. Les malfrats seraient parvenus à atteindre le coffre-fort souterrain de l’une des agences, selon le média brésilien UOL.

CNews