🇫🇷 Trois hommes interpellés après le viol d’une femme de 40 ans à Nantes
Trois suspects ont été interpellés après le viol d’une femme de 40 ans en plein centre de Nantes, rapportent plusieurs médias.
Les faits ont eu lieu samedi vers 5 heures du matin. La victime rentrait à pied d’une soirée chez une amie lorsqu’elle s’est fait accoster par deux hommes pour du feu, selon BFMTV. D’autres médias font état d’une première agression pour de l’argent et un téléphone portable. D’après Ouest-France, la victime, après avoir refusé de céder, a reçu un coup de poing en plein visage qui l’a projetée au sol.
Des faits d’une rare violence
Les suspects ont ensuite isolé la victime dans un bosquet pour la violer, après lui avoir arraché ses vêtements et ses sous-vêtements. La victime aurait subi plusieurs actes de pénétration. Elle aurait tenté de se défaire de ses agresseurs en lui proposant son portable, en vain.
Une riveraine, après avoir entendu les cris de la victime, a appelé la police vers 5h40. Trois hommes sont rapidement interpellés. Toujours selon BFMTV, la victime est rentrée chez elle et a appelé les secours. Elle a ensuite été hospitalisée.
Un policier blessé à la tête
Les suspects étaient fortement alcoolisés. L’un d’eux a dû être maîtrisé au taser après qu’il blesse un policier à la tête avec une pierre. Ce dernier a du subir deux points de suture et est en incapacité de travail.
Deux des hommes sont âgés de 27 ans, le troisième a 17 ans. De nationalité soudanaise, ils sont en situation régulière en France. Ils ont été placés en garde à vue et devaient être présentés à un juge d’instruction ce lundi matin. Deux suspects sont soupçonnés du viol de la victime, le troisième est soupçonné d’avoir frappé le policier.
Récupération par l’extrême droite
Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, le parti d’Eric Zemmour, a fait ce lundi matin un parallèle entre la victoire de Giorgia Meloni aux législatives en Italie et cet acte odieux, affirmant, à tort, que les suspects étaient en situation irrégulière. Plusieurs médias identitaires ont relayé cette information erronée.
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