🇨🇩 RDC : la chute d’un câble électrique provoque la mort de 26 personnes sur un marché de Kinshasa
Une enquête a été ouverte pour établir les responsabilités de l’accident, a déclaré Charles Mbutamuntu, porte-parole du gouvernement provincial.
Au moins 26 personnes sont mortes électrocutées, mercredi 2 février, lorsqu’un câble haute tension est tombé dans un caniveau traversant un marché de l’ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de source officielle.
« Dans sa chute, après s’être coupée, la partie chargée d’électricité d’un câble haute tension est tombée dans un caniveau rempli d’eau de la pluie de ce matin. Il y a eu 26 morts par électrocution à ce stade », a déclaré à l’AFP Charles Mbutamuntu, porte-parole du gouvernement provincial de Kinshasa. « Les personnes tuées sont en majorité des vendeurs et des acheteurs du marché Matadi-Kibala, ainsi que quelques passants. On achemine des corps vers la morgue et une enquête est ouverte pour établir les responsabilités », a-t-il ajouté.
Dans des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, on peut voir quelques corps, les troncs sur les étals et les membres inférieurs dans de l’eau boueuse qui arrive près des genoux des curieux venus voir ce qui s’était passé.
« A chaque petite pluie, au lieu de couler, l’eau déborde sur le marché parce que le caniveau est bouché, obligeant les vendeuses et les vendeurs à rester les pieds sous l’eau, dans l’indifférence totale des autorités », a déploré auprès de l’AFP Christelle Zindo, vendeuse dans le marché. De nombreux habitants de Kinshasa s’approvisionnent au marché Matadi-Kibala en produits alimentaires en provenance de la province du Kongo central (sud-ouest).
A Kinshasa, comme partout en RDC, des câbles de la Société nationale d’électricité (SNEL) sont mal entretenus. Par endroits, des câbles dénudés longent les rues à côté des passants impassibles. Lors des averses dans la capitale congolaise, plusieurs quartiers sont inondés à cause de canalisations bouchées, datant de l’époque coloniale et mal entretenues.
Le Monde avec AFP