Covid-19 : C.1.2, tout ce que l’on sait sur ce nouveau variant identifié en Afrique du Sud
Alors que le variant Delta continue son expansion à travers le monde, une nouvelle souche du coronavirus, nommée «C.1.2», inquiète les épidémiologistes.
Identifié pour la première fois en Afrique du Sud en mai dernier, ce variant a depuis fait son apparition en Chine, à l’île Maurice, en République Démocratique du Congo, et en Nouvelle-Zélande.
Il a également été observé dans quelques pays européens, comme l’Angleterre, la Suisse et le Portugal, rapporte un article du Jerusalem Post, relayé sur Twitter par l’épidémiologiste Eric Feigl-Ding.
🦠NEW VARIANT—a new #SARSCoV2 variant C.1.2 just identified in South Africa & several countries, with concerns it could be more infectious and evade vaccines. #C12 also has mutation rate that is nearly **twice as fast** as the rate of the other variants.🧵https://t.co/r4RReDcAIe pic.twitter.com/a432jYiexE
— Eric Feigl-Ding (@DrEricDing) August 30, 2021
IL MUTE TRÈS RAPIDEMENT
Selon une étude préliminaire de l’institut sud-africain des maladies transmissibles, qui n’a pas encore été validée par d’autres scientifiques, C.1.2 mute particulièrement rapidement.
Plus précisément, son taux de mutation atteint 41,8 par an. Il est ainsi deux fois plus élevé que celui des autres variants connus.
Les auteurs soulignent que cette vitesse a déjà été observée sur une courte période chez certaines souches jugées préoccupantes, comme notamment Alpha, Beta et Gamma.
RÉSISTANT FACE AUX VACCINS ?
L’étude montre également que ce variant héberge deux mutations à risque d’échappement immunitaire : N440K et Y449H. Autrement dit, C.1.2 pourrait être plus résistant face aux vaccins, mais aussi toucher des patients déjà infectés par d’autres souches.
«La combinaison de ces mutations, ainsi que des changements dans d’autres parties du virus, aident probablement le virus à échapper aux anticorps et aux réponses immunitaires, y compris chez les patients qui ont déjà été infectés par les variants Alpha ou Beta», écrivent les scientifiques.
Le variant n’est pas encore classé comme «préoccupant» par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mais il fait l’objet d’une surveillance attentive.
CNEWS