🇲🇱 Assimi Goïta accuse la CEDEAO de se comporter « comme un groupe terroriste »
Les tensions entre le Mali et la CEDEAO continuent de s’intensifier après les récentes déclarations du Général Assimi Goïta. Le président malien a formulé des critiques virulentes contre l’organisation sous-régionale, l’accusant d’adopter des méthodes comparables à celles d’un « groupe terroriste ».
Des accusations lourdes
Dans une déclaration rapportée par AES Info sur X (anciennement Twitter), Assimi Goïta a dénoncé les pratiques coercitives de la CEDEAO, soulignant les embargos imposés au Niger et au Mali.
« La CEDEAO agit comme un groupe terroriste. Lorsqu’ils attaquent une localité, ils imposent un embargo : ni personnes, ni biens, ni nourriture ou médicaments ne peuvent circuler. La CEDEAO a infligé cela au Niger, comme elle l’avait fait au Mali pendant sept mois. »
Ces propos traduisent une rupture totale entre le Mali et l’organisation régionale, avec une défiance assumée par les autorités maliennes.
Une rupture consommée ?
Le président malien a également indiqué que la CEDEAO n’est plus une préoccupation majeure pour son pays, marquant ainsi un éloignement clair du Mali vis-à-vis de cette institution régionale.
Ces tensions surviennent dans un contexte où la CEDEAO est de plus en plus critiquée pour ses sanctions économiques et politiques envers les pays dirigés par des régimes militaires, notamment au Mali, Burkina Faso et Niger.
Un dialogue au point mort
Les déclarations d’Assimi Goïta laissent présager une crise diplomatique durable entre Bamako et la CEDEAO. Pendant ce temps, les populations locales continuent de subir les conséquences des sanctions imposées par l’organisation, alimentant un sentiment anti-CEDEAO croissant dans plusieurs pays de la région.
L’avenir des relations entre le Mali et la CEDEAO reste incertain, et les appels au dialogue semblent pour l’heure inaudibles des deux côtés.
