Le département d’Etat américain a placé le Sénégal sur la liste de surveillance de niveau 2…

Le département d’Etat américain a placé le Sénégal sur la liste de surveillance de niveau 2…

Le département d’Etat américain a placé le Sénégal sur la liste de surveillance de niveau 2. Ses efforts ont été jugés assez faibles dans la lutte contre le trafic de personnes.

«Le gouvernement du Sénégal ne respecte pas pleinement les normes minimales pour l’élimination de la traite, mais fait des efforts importants pour y parvenir». C’est le constat du département d’Etat américain dans son rapport 2021 sur le trafic d’êtres humains.

Des efforts, le gouvernement du Sénégal en a fait dans la mise en œuvre de la troisième phase de son programme de retrait des enfants vulnérables de la rue. Mais aussi, dans la prise en charge des victimes de la traite etc.

«Cependant, le gouvernement n’a pas fait preuve d’une augmentation globale des efforts par rapport à la période de référence précédente, même en tenant compte de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur sa capacité de lutte contre la traite », a déclaré le  département d’Etat. 

Il est aussi reproché au gouvernement sénégalais de n’avoir pas enquêté et poursuivi les trafiquants exploitant des enfants dans la mendicité forcée conformément à la loi anti-traite de 2005. Et de n’avoir «pris aucune mesure contre les fonctionnaires qui ont refusé d’enquêter sur de tels cas pendant la période considérée.» 

Ils recommandent, entre autres, aux autorités, de «demander explicitement aux forces de l’ordre et aux autorités judiciaires d’intensifier considérablement leurs efforts pour enquêter activement et poursuivre pénalement les infractions de traite, y compris celles qui exploitent des enfants dans la mendicité forcée.»

Le département d’Etat recommande aussi à l’Etat sénégalais, de «punir les trafiquants avec des peines de prison importantes», de veiller à ce que «les projets de loi et les décrets d’application soient élaborés pour réglementer les Daaras (écoles coraniques) interdisent explicitement la mendicité forcée», etc.

iGFM