La CEDEAO conditionne la levée des sanctions à la nomination d’un Premier ministre civil au Mali
Le vendredi 25 septembre, le colonel Bach N’daw a pris ses fonctions de président de transition. Son vice-président le colonel Assimi Goita a également été investi. Cette étape importante vers une transition pacifique n’a pas adouci la CEDEAO.
L’organisation sous-régionale était bien représentée à la cérémonie de serment et a demandé aux nouvelles autorités maliennes de lever les sanctions. Selon le communiqué de presse approuvant la visite de 72 heures du médiateur de la CEDEAO, la condition pour lever les sanctions est de nommer un Premier ministre civil dans les meilleurs délais.
Goodluck Jonathan et sa délégation ont également rappelé les autres demandes formulées par des chefs de l’Etat lors du mini-sommet d’Accra.
Par conséquent, la mission a insisté sur la libération d’urgence des civils et des militaires détenus depuis le coup d’État du 18 août.
Elle a également rappelé l’importance d’obtenir la Charte de la Transition prenant en compte les décisions des chefs d’État, notamment la dissolution du CNSP (Comité national pour le salut du peuple), les responsabilités du vice-président, chargé de la sécurité et de la Défense, l’impossibilité pour ce dernier de ne pas remplacer le président de la Transition et la durée de la transition fixée à 18 mois à compter du 15 septembre.
Source : Dakaractu
