États-Unis: devant la CPAC, Trump continue de fixer le cap vers la présidentielle de 2024

États-Unis: devant la CPAC, Trump continue de fixer le cap vers la présidentielle de 2024

Devant un parterre conquis, Donald Trump était l’invité que tout le monde attendait à la conférence CPAC des conservateurs américains à Dallas. Au menu de la journée : la lutte contre la « cancel culture » et le discours de Donald Trump. 

Devant l’hôtel Hilton qui héberge la conférence CPAC, des dizaines de drapeaux et de casquettes rouges attendent la venue de leur champion. À l’image de Gerry, qui espère voir Donald Trump : « Bien sûr qu’on aimerait y assister, mais il faut avoir un billet pour entrer à la conférence, et c’est complètement au-dessus de mes moyens », explique-t-il alors qu’il faut débourser entre 275 dollars et 15 000 dollars pour s’offrir un ticket.

À l’intérieur, ceux qui ont pu s’acheter un billet acclament l’ancien président, qui répète ses arguments de toujours et donne de l’espoir à sa base. « Nous allons mener le mouvement conservateur et le parti républicain vers la victoire à nouveau. Notre mouvement ne fait que commencer. Nous allons reprendre la Maison Blanche. Ensemble nous allons rendre l’Amérique puissante, et grande à nouveau », a lancé l’ancien président américain.

Mais selon Grizzli Joe qui assistait à la conférence et qui tient un blog ultra-conservateur, il faut maintenant préparer le futur. « Ce qui est derrière nous est du passé maintenant. S’il veut se présenter en 2024, super, mais si’l ne veut pas, OK. Je verrais bien Noem et DeSantis se présenter ensemble et ça ne me dérangerait pas de la voir, elle, sur le ticket comme candidate à la présidence. Pourquoi les républicains ne seraient-ils pas les premiers à réussir à élire une femme présidente ? », lance-t-il.

Kristi Noem, la gouverneure du Dakota du Sud et étoile montante du parti républicain, a été très applaudie lors de cette convention. Mais c’est Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, qui selon le sondage de sortie de la CPAC, est vu dans tous les tickets en 2024 avec ou sans Donald Trump.

RFI