🏆 Une finale légendaire et un Messi magistral: championne du monde, l’Argentine décroche sa troisième étoile

🏆 Une finale légendaire et un Messi magistral: championne du monde, l’Argentine décroche sa troisième étoile

L’Argentine de Lionel Messi a décroché la troisième Coupe du monde de son histoire au terme d’une finale à rebondissement qui a vu la France revenir après avoir été mené trois fois au score. L’Albiceleste remporte le trophée en gagnant la série de tirs au but.

Pour ceux qui en doutaient encore, désolé. Mais oui, la perfection existe. Comment ne pas donner la note maximale à ce match d’anthologie? 3-3 en finale de Coupe du Monde au terme d’un scénario improbable, un suspense haletant, des occasions jusqu’à la dernière seconde, des stars au rendez-vous avec respectivement un doublé et un triplé… Vraiment, désolé, mais on ne peut faire mieux. La mauvaise nouvelle, c’est que l’on devra peut-être attendre des décennies avant de revivre un thriller de ce niveau en finale d’une grande compétition.

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On se calme, on respire et on revient sur cette folle soirée à Doha…

Amorphes et bousculés d’entrée, les Bleus sont d’abord punis par la naïveté de Dembélé et le sang-froid de Messi. La Pulga inscrit très vite son sixième but du tournoi, le quatrième sur penalty et place l’Argentine sur une voie royale. La troisième étoile se rapproche quelques minutes plus tard, au terme d’une reconversion somptueuse ponctuée par Di Maria. Submergé par l’émotion, l’ex-Parisien ne peut contenir ses larmes. Une action aussi splendide que limpide qui restera à jamais gravée dans l’histoire du foot argentin.

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Obligé de secouer ses joueurs alors incapables d’entrer dans le camp adverse et tétanisés par le scenario, Deschamps tente de stopper l’hémorragie avant la pause en faisant entrer Kolo Muani et Thuram. Les victimes? Giroud et Dembélé (41).

Moins mauvais, mais pas franchement meilleurs, les Bleus n’inquiètent pas l’Argentine qui a activé le mode gestion. Un constat valable pendant 80 minutes. Et puis? Le réveil. La révolte. La révolution.

En 97 secondes, le temps d’inscrire un penalty obtenu par Kolo Muani (80e) puis d’armer une demi-volée après un service de l’ex-Nantais (81e), Mbappé relance complètement la fin de match, qui a alors basculé dans l’irrationnel avec deux nouveaux buts (109e et 117e) des deux meilleurs joueurs du tournoi. Pour finir? La cruelle, injuste séance des tirs au but. Et la décision.

The end.

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