🇬🇧 Deux jours après le décès d’Elizabeth II, Charles III officiellement proclamé roi
Charles III a été officiellement proclamé roi samedi lors d’une réunion du Conseil d’accession à Londres, se disant «profondément conscient» des «devoirs et lourdes responsabilités» des fonctions dont il hérité après la mort sa mère Elizabeth II.
Le roi Charles III a prononcé un discours télévisé devant la nation et le Commonwealth à partir du Salon bleu du palais de Buckingham à Londres, vendredi, au lendemain de la mort de sa mère, la reine Elizabeth II, à l’âge de 96 ans.
La cérémonie, diffusée pour la première fois à la télévision, a eu lieu au palais Saint-James en présence de la nouvelle reine consort Camilla, du nouvel héritier du trône William, de la première ministre Liz Truss et de plusieurs de ses prédécesseurs.
Charles, 73 ans, était devenu automatiquement roi dès le décès de sa mère jeudi après-midi dans sa résidence écossaise de Balmoral, à l’âge de 96 ans et après 70 ans de règne. Il ne sera couronné qu’à une date ultérieure, probablement dans plusieurs mois.
Une fois la déclaration le proclamant lue, le Conseil a prononcé en chœur «God Save the King», puis s’est déplacé dans la salle du trône du palais pour que le roi prête serment.
«Le règne de ma mère a été inégalé dans sa durée, son dévouement et sa dévotion», a déclaré le roi dans son discours précédant ce serment solennel, évoquant une «perte irréparable».
«Je suis profondément conscient de ce grand héritage, des devoirs et des lourdes responsabilités de la souveraineté, qui me sont désormais transmis», a-t-il ajouté
Il a salué «le soutien constant» de sa femme, la reine consort Camilla, et a confirmé vouloir poursuivre la tradition de reverser aux finances publiques les revenus tirés du patrimoine de la Couronne (terres, investissements, etc.) en échange d’une allocation annuelle («sovereign grant») fixée à 15% de ces revenus.
Cette somme représentait 86,3 millions de livres pour 2021-2022, soit 98 millions d’euros.
À l’extérieur du palais Saint-James, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées.
«Ce qui m’émeut, c’est leur dévotion à leur pays, leur loyauté», observe Nicola Parmar, venue du nord de l’Angleterre.
«C’est le moment le plus monumental de l’histoire moderne auquel nous avons le privilège de participer», explique à l’AFP Samantha Camear, 35 ans, qui vit en Floride et passe ses vacances à Londres. Elle veut «dire au revoir» à la reine et «accueillir» le nouveau roi.
Journal de Montréal