Macky Sall : « Le vaccin chinois est le premier qui était disponible »

Macky Sall : « Le vaccin chinois est le premier qui était disponible »

Le Sénégal a commencé sa campagne de vaccination contre le Covid-19 avec le vaccin chinois, « le premier disponible que nous avons eu, tout simplement », explique le président Macky Sall. Mais ce n’est pas le seul problème auquel ce pays d’Afrique de l’Ouest doit faire face. En effet, la lutte contre le terrorisme reste l’une des priorités du gouvernement sénégalais, Macky Sall se disant « défavorable à la discussion avec les terroristes ». Dans un Entretien réalisé à Dakar, le président répond aux questions d’Alain Foka pour France 24 et RFI.

Pour limiter la pandémie de Covid-19, dont la deuxième vague touche actuellement de plein fouet le Sénégal, le président Macky Sall détaille sa stratégie vaccinale, et notamment le choix du chinois Sinopharm : « C’est le premier vaccin disponible que nous ayons eu, tout simplement. Nous nous sommes évertués à travailler dans le concert des nations avec l’initiative Covax, mais nous avons constaté, au moment où les pays développés ont commencé la vaccination, que cette initiative n’avait pas encore de vaccins. En tant que président de la République, je ne peux pas simplement attendre que les vaccins arrivent, j’ai donc en même temps développé des partenariats bilatéraux avec tous les pays producteurs de vaccins. »

« Face à des terroristes, il n’y a pas de paix à maintenir »

Macky Sall fait aussi de la lutte contre le terrorisme une priorité, alors que l’Afrique de l’Ouest, malgré toutes les forces mobilisées, ne parvient pas à faire reculer le jihadisme : « Si nous voulons que la lutte soit efficace, il faut que le dispositif de lutte contre le terrorisme, au-delà de l’appui de la France, qu’il faut saluer, permette aux troupes qui sont déjà sur le théâtre malien d’y participer. » Le président sénégalais prône une approche plus offensive : « On maintient une paix seulement quand il y a une paix à maintenir. Face à des terroristes, il n’y a pas de paix à maintenir ».

Enfin, le chef de l’État évoque également l’affaire Ousmane Sonko, ce député de l’opposition, troisième de la présidentielle de 2019 et aujourd’hui accusé de viol. Une affaire qui secoue la classe politique locale.

France 24