🇸🇳 Saint-Louis-Meurtre à l’UGB : un chauffeur arrêté pour « avoir aidé » l’étudiant à transporter la dépouille de Seynabou Ka Diallo
La Brigade de recherches de Saint-Louis (nord-ouest du Sénégal) a arrêté un autre suspect dans l’affaire du meurtre de l’étudiante Seynabou Ka Diallo. Il s’agit du chauffeur de la voiture qui aurait aidé le présumé meurtrier à transporter la dépouille de la défunte dans une valise. Il a été dénoncé par P.Y. Seck, lors de sa deuxième audition.
Ce dernier, après avoir avoué son crime, a fait de nouvelles révélations qui ont permis de mettre la main sur son présumé complice. Un conducteur de véhicule particulier qui l’aurait aidé à transporter la dépouille de l’étudiante jusqu’à Ndiawdoun, un village situé à 5 kilomètres de l’UGB.
Confondu par les enquêteurs qui l’ont mis devant ses propres aveux circonstanciés consistant à dérouler le film de son acte odieux, P.Y. Seck a fini par donner plus de détails sur tout ce qui s’est passé le jour du drame. Éclatant en sanglots, il a fini par dérouler le film du transport de la victime de sa chambre au Campus social de l’Université Gaston Berger à Ndiawdoun.
Selon les témoignages de P.Y. Seck, c’est après avoir tué sa copine par strangulation qu’il a muri un plan qui consiste à transporter le corps sans vie hors du Campus, dans un endroit calme. C’est ainsi qu’il a plié le corps sans vie de la défunte pour le mettre dans sa valise.
Cet acte accompli, le meurtrier s’est procuré une moto. Mais avec la lourdeur du colis, la valise contenant la dépouille de l’étudiante, tuée pour une histoire d’avortement, est tombée en cours de route. Sachant qu’il lui sera très difficile de transporter cette grande et lourde valise à bord d’une moto, il décide de demander de l’aide, renseigne « L’Observateur ». C’est ainsi qu’il demande à un conducteur de véhicule de l’aider à transporter sa valise à Ndiawdoun.
Le conducteur décide de lui répondre favorablement. Les recherches entreprises ont permis d’arrêter le présumé complice de l’étudiant. En attendant son audition, l’enquête suit son cours.
PressAfrik
