🇸🇳 Pratique de la médecine: « 39,2% des établissements de santé privés sont illégaux », selon le Dr Henriette Cécile Diop

🇸🇳 Pratique de la médecine: « 39,2% des établissements de santé privés sont illégaux », selon le Dr Henriette Cécile Diop

L’ordre national des médecins a lancé son plan stratégique de développement, lors d’un panel organisé dimanche, sur l’exercice illégal de la médecine. A l’occasion, la directrice des établissements privés a révélé que 39,2% des établissements privés sont illégaux. 

« Nous avons constaté que le secteur privé occupait une place assez prépondérante dans le système de santé, surtout dans la région de Dakar. Et nous avons beaucoup plus de structures privées que publiques », a soutenu Dr Henriette Cécile Diop.

Poursuivant ses propos, elle a déclaré qu’ils ont une offre diversifiés allant de la médecine générale à toutes les spécialités, ce qui poussait les patients à fréquenter ce secteur. « Dans le privé, nous avons plusieurs structures, notamment les cabinets paramédicaux, les médicaux, les cabinets de spécialistes, les cliniques, les hôpitaux privés, les dispensaires privés catholiques, les centres de santé, les postes de santé ect… Tout ça dans un contexte où les textes sont obsèques et la loi qui gère la médecine date de 1966 », a-t-elle regretté.

Pour lutter contre la prolifération des structures de santé privées illégales, le ministère de la Santé et de l’Action avait commandité une mission qui est d’identifier toutes les structures de santé illégale dans la région de Dakar. 

« Au cours de cette mission, ils étaient confrontés à des problèmes, parce que le répondant n’est pas sur place et d’autres refusaient même d’accueillir la délégation », a pesté Mme Diop. Qui d’ajouter : «  Et il était même difficile de repérer d’autres structures surtout en banlieue, parce qu’elles ne se trouvent pas dans la cartographie ».

Dr Henriette Cécile Diop de révéler sur les 125 structures visitées, les 71 étaient en règle, soit 56,8% et 28 établissements n’avaient pas de tout d’autorisation, soit 39,2%.

PressAfrik