🇸🇳 Afrique subsaharienne : le Sénégal affiche une croissance au-dessus de la moyenne (FMI)
En marge de la présentation de l’édition d’octobre 2022 du Rapport sur les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne intitulée « Sur la corde raide », le Fonds Monétaire International (FMI) indique le Sénégal affiche une croissance qui est au-dessus de la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne.
« Pour 2022, on a des projections à la baisse jusqu’à ¾ des pays d’Afrique subsaharienne. Dans la région on a une croissance moyenne à 3,6% mais on a une croissance plus élevé dans certains nombre de pays comme les Seychelles et le Sénégal (…) Ils ont des taux de croissance au-dessus des pays de la moyenne », a soutenu Luc Eyraud, Chef de division des études régionales au Département Afrique du FMI, lors de de la présentation du rapport du FMI sur les perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne.
Le rapport indique le Sénégal affiche une croissance de 4,7 % en 2022.
La reprise économique en Afrique subsaharienne a connu un coup d’arrêt brutal. L’an dernier, l’activité a rebondi en Afrique subsaharienne, ce qui a porté la croissance du PIB en 2021 à 4,7 %.
D’après le FMI, cette année, la « croissance devrait ralentir de plus de 1 point de pourcentage, à 3,6 %, car un ralentissement international et une hausse spectaculaire de l’inflation mondiale se propagent à une région déjà éprouvée par une série ininterrompue de chocs ».
Le renchérissement des produits alimentaires et de l’énergie pénalise les populations les plus vulnérables de la région, et les déséquilibres macroéconomiques s’approchent de niveaux inédits depuis des décennies.
123 millions de personnes confrontées à une insécurité alimentaire
Cependant, les chocs mondiaux récents ont mis fin à cette embellie. À l’échelle de la région, le FMI indique que la croissance devrait ralentir à 3,6 % en 2022, puis à 3,7 % en 2023, en raison de l’atonie mondiale, et trois facteurs clés définiront la trajectoire à court
« D’ici à la fin de 2022, 123 millions de personnes, soit 12 % de la population d’Afrique subsaharienne, devraient être confrontées à une insécurité alimentaire aiguë (à savoir deux tiers de la population mondiale dans cette situation), dont un tiers est tombé dans l’insécurité alimentaire aiguë depuis le début de la pandémie », souligne le rapport.
Quatre priorités pour relancer l’économie
Le rapport indique que l’Afrique subsaharienne doit répondre à quatre grandes priorités pour les politiques publiques : « Remédier à l’insécurité alimentaire. Consolider les finances publiques sur fond de durcissement des conditions financières. Créer les conditions d’une croissance durable et plus verte. Piloter la réorientation des politiques monétaires ».
Pour étayer les conclusions et les recommandations de l’édition d’octobre 2022 des Perspectives économiques régionales : Afrique subsaharienne, le rapport porte quatre notes analytiques. Il s’agit de « Renforcer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne » ; « Lutter contre la hausse de l’inflation en Afrique subsaharienne » ; « Gérer l’incertitude et la transition énergétique dans les pays exportateurs de pétrole » ; « Innovations en matière de monnaies numériques en Afrique subsaharienne ».
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