🇸🇳 Suspension de la sécurité lors des combats de lutte : Le CNG répond à la police

Le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a réagi à la décision de la police nationale de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats de lutte, à la suite des violences meurtrières survenues lors du combat entre Franc et Ama Baldé.
S’exprimant dans les colonnes du journal L’Observateur, Moustapha Kandji, ancien promoteur et porte-parole du CNG, a rappelé l’importance de la présence policière lors de ces événements. « Le règlement dit que sans sécurité policière, il n’y a pas de combat de lutte », a-t-il affirmé, soulignant que les textes du CNG rendent cette présence obligatoire, aussi bien dans l’arène que lors des face-à-face.
Des violences meurtrières à l’origine de la suspension
Cette décision fait suite aux graves incidents qui ont marqué le combat du 4 février entre Franc et Ama Baldé. Des jets de pierres, des véhicules saccagés et des maisons endommagées ont été signalés dans le quartier de Golf Sud, où Babacar Diagne a tragiquement perdu la vie après une violente agression.
Dans un communiqué publié hier soir, la police nationale a dénoncé des manquements répétés du CNG et des promoteurs. Elle a notamment pointé :
- Le non-respect des horaires fixés.
- Le dépassement de la jauge autorisée.
- L’absence de mesures pour éviter les affrontements entre supporters.
Face à ces dérives, le Ministre de l’Intérieur a décidé de suspendre la couverture sécuritaire de la lutte traditionnelle sur tout le territoire national, une mesure qui pourrait paralyser l’organisation des prochains combats.