🇸🇳 Abdoul Mbaye appelle à des sanctions sévères suite au rapport de la Cour des Comptes sur les finances publiques du Sénégal

Les révélations du rapport de la Cour des Comptes concernant la gestion des finances publiques du Sénégal, ainsi que les déclarations des responsables du FMI à ce sujet, continuent d’alimenter le débat public. Ce mercredi, l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, a réagi de nouveau sur cette question, exprimant des critiques acerbes et appelant à des sanctions drastiques.
Lors de son dernier entretien avec la presse, Abdoul Mbaye avait déjà émis des doutes sur l’exactitude des chiffres fournis par le gouvernement dans le rapport initial. Selon lui, ces données étaient manifestement erronées, et il avait prédit que le FMI, avec ses experts en finances publiques, fournirait les informations correctes. Aujourd’hui, le FMI semble avoir confirmé ses préoccupations.
Cependant, l’ex-Premier ministre souligne que la correction des erreurs ne se limite pas à des ajustements administratifs. Il insiste sur la nécessité d’identifier clairement les responsables de chaque violation des lois et réglementations financières, ainsi que ceux qui ont facilité ces actes. Il appelle à des sanctions maximales afin de prévenir toute répétition de tels manquements.
Pour Abdoul Mbaye, l’objectif principal de ces infractions était de permettre à certains individus de s’enrichir illicitement. Dès lors, il estime crucial de traquer les bénéficiaires de ces pratiques frauduleuses et de récupérer les fonds publics détournés. Il va plus loin en affirmant que la réputation du pays, ainsi que sa capacité à financer son développement, ont été gravement compromises par ces actions.
Enfin, Mbaye met en lumière l’impact de ces détournements sur la crédibilité internationale du Sénégal. Il dénonce le fait que non seulement les citoyens sénégalais, mais aussi les partenaires internationaux, y compris le FMI et les bailleurs de fonds, ont été victimes de cette fraude. Il appelle ces acteurs internationaux à soutenir la récupération des biens mal acquis, souvent transférés hors du pays.