🇸🇳 Le Président Bassirou Diomaye Faye en Mission pour Réintégrer le Mali et le Burkina dans la CEDEAO

🇸🇳 Le Président Bassirou Diomaye Faye en Mission pour Réintégrer le Mali et le Burkina dans la CEDEAO

Comme annoncé avant son élection, le Président Bassirou Diomaye Faye s’engage à renforcer la CEDEAO et à réintégrer le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans l’organisation. En visite officielle au Mali et au Burkina Faso, il a discuté de cette question avec les dirigeants de ces pays.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a achevé sa tournée qui l’a mené au Mali et au Burkina Faso, deux pays qui, avec le Niger, ont choisi de quitter la CEDEAO. Au cours de ses entretiens avec les présidents militaires de ces nations, il a abordé la question sensible de leur réintégration.

«Je me suis évertué à échanger longuement avec le président. J’ai compris la position du Mali. Quoique rigide, elle n’est pas totalement inflexible», a déclaré Faye, après sa rencontre avec le président malien Assimi Goïta.

Le président sénégalais exhorte à ne pas se décourager et à trouver des solutions constructives pour renforcer l’intégration régionale. Il suggère de passer par la coopération bilatérale tout en corrigeant les failles de la coopération multilatérale, afin de remédier à la situation actuelle.

«Nous ne pouvons pas nous résigner à observer un outil formidable d’intégration se désintégrer sans rien faire», a souligné le Président Bassirou Diomaye Faye.

Au Burkina Faso, la question de la CEDEAO a également été abordée. «Je comprends aujourd’hui que les positions soient quelque peu figées, mais je perçois dans chacune de ces positions une fenêtre d’ouverture qui peut permettre de renouer le dialogue», a-t-il indiqué après son entretien avec le capitaine Ibrahima Traoré.

Faye insiste sur l’importance de maintenir des canaux de communication ouverts, même si les portes du dialogue semblent fermées au sein de la CEDEAO. «Il nous faut laisser des espaces pour nous héler, nous disputer s’il le faut, mais vider ce qui est en nous», a-t-il exhorté les leaders de l’Alliance des États du Sahel (AES).