🇸🇳 Braquage à l’hôtel Riu Baobab : l’enquête progresse, les gendarmes sur une piste prometteuse

🇸🇳 Braquage à l’hôtel Riu Baobab : l’enquête progresse, les gendarmes sur une piste prometteuse

L’enquête sur le spectaculaire braquage de l’hôtel Riu Baobab dans la nuit du 19 au 20 janvier avance à grands pas. Selon le quotidien L’Observateur, les enquêteurs ont déjà auditionné plusieurs témoins, parmi lesquels le directeur général de l’établissement, les membres du personnel présents lors des faits, ainsi que des clients ayant séjourné dans l’hôtel.

Une attaque orchestrée avec violence

Les faits se sont déroulés vers 2 heures du matin. Les malfaiteurs, lourdement armés de fusils de chasse, ont grièvement blessé un vigile à l’entrée principale avant de pénétrer dans l’hôtel. Une fois à l’intérieur, ils ont imposé leur loi, terrorisant une vingtaine de clients installés dans la cour et brutalisant les employés.

Les assaillants ont contraint un vigile à leur indiquer l’emplacement du coffre-fort de la réception. Armés de marteaux, sept d’entre eux ont défoncé le coffre et emporté 12 millions de FCFA. Dans le même temps, d’autres membres de la bande ont tenu en respect les clients et le personnel sous la menace de leurs armes.

Une atmosphère de terreur

La scène, décrite comme chaotique, a plongé l’hôtel dans une ambiance indescriptible. Après le départ des assaillants, les clients, encore sous le choc, se sont précipités dans leurs chambres pour se mettre à l’abri.

Les enquêteurs optimistes

Depuis cette nuit, les gendarmes travaillent sans relâche pour traquer les malfaiteurs. Selon des sources proches de l’enquête, des pistes sérieuses permettraient d’espérer une avancée rapide dans l’identification et l’arrestation des auteurs de cette attaque audacieuse.

Ce braquage, qui a bouleversé la quiétude d’un des hôtels les plus prestigieux de la région, soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité des établissements touristiques. Les autorités locales sont attendues pour réagir face à cet acte qui met en lumière la vulnérabilité des infrastructures face à des attaques criminelles organisées.