Elon Musk voulait vendre Tesla à Apple au rabais, Tim Cook n’a même pas répondu

Elon Musk voulait vendre Tesla à Apple au rabais, Tim Cook n’a même pas répondu

Tim Cook est peut-être passé à côté d’une opportunité en or : racheter Tesla une bouchée de pain. C’est Elon Musk qui, au détour d’un tweet, écrit qu’au plus fort des « jours les plus sombres » du développement de la Model 3, le patron du constructeur automobile avait cherché à discuter avec son homologue de chez Apple sur la possibilité d’une acquisition. Apple aurait pu empocher Tesla pour un dixième de sa valeur actuelle (environ 60 milliards de dollars, une belle bouchée de pain !), précise Musk, qui conclut : « [Tim Cook] a refusé de me voir ».

Le programme Model 3 a été particulièrement difficile pour Tesla. Entre l’annonce du véhicule en 2016, le début de la production en 2017, et la commercialisation du véhicule deux ans plus tard, le constructeur est passé par toutes les couleurs. À tel point que l’entreprise a frôlé la catastrophe industrielle, ne pouvant pendant longtemps adapter son outil de production à la demande. Les lubies d’Elon Musk sur la robotisation des lignes d’assemblage n’ont pas aidé non plus.

On peut donc imaginer que la proposition du patron de Tesla tournait autour de 2018, alors que les difficultés entourant la Model 3 étaient les plus importantes. La voilure du projet Titan, derrière lequel se cache l’ambition automobile d’Apple, avait été rabotée en 2016 pour mieux se concentrer sur la partie logicielle. Nul ne sait où en était ce projet au moment de l’offre de Musk, mais Tim Cook a certainement pesé le pour et le contre d’une acquisition de Tesla et comment elle pouvait s’intégrer dans le Meccano technique et industriel d’Apple.

Le tweet explosif d’Elon Musk s’inscrit dans une réaction à la rumeur de Reuters portant sur le lancement de la production d’une voiture Apple en 2024. Il estime toute cette histoire étrange, sachant que Tesla utilise déjà la technologie lithium-fer-phosphate que la Pomme pourrait exploiter pour la batterie monocellule de son propre véhicule — elle n’a donc rien de la « révolution » annoncée par Reuters. Musk pointe aussi un problème d’électrochimie pour ce type de batterie.