🚀 Une fusée SpaceX va s’écraser sur la Lune

🚀 Une fusée SpaceX va s’écraser sur la Lune

Le second étage d’une fusée SpaceX lancée en 2015, et qui dérive dans l’espace depuis lors, va bientôt terminer sa course sur la Lune. 

Le 11 février 2015, la fusée Falcon 9 décollait de Cap Canaveral (Floride, USA) pour une mission conjointe de la Nasa, de la NOAA et de l’armée américaine au-delà de l’orbite basse terrestre et de l’orbite géostationnaire. Le satellite, “Deep Space Climate Observatory”, destiné à observer l’activité solaire et ses effets sur la Terre, avait atteint le point LaGrange, à plus d’un million de kilomètres, relatent le magazine Presse-Citron et le Guardian. 

Crash prévu le 4 mars 2022

Or, depuis lors, le second étage de la fusée, 4 tonnes, dérive inlassablement dans l’espace. Selon les calculs de l’ingénieur Bill Gray, qui a révélé l’information, il s’écrasera enfin sur la Lune “le 4 mars prochain, à une vitesse de 2,58 km/s”. Il s’agira du premier “crash involontaire » d’un corps artificiel sur le satellite naturel de la Terre, précise-t-il. 

Point d’impact exact inconnu

Le lieu exact de la collision demeure indéterminé à ce stade, en raison de facteurs imprévisibles, et il y a de fortes chances que l’impact ne soit pas observable depuis la Terre en raison de la position de la Lune et du cycle lunaire lui-même. Le crash devrait en effet survenir quelques jours à peine après la nouvelle lune. Il devrait toutefois provoquer un cratère relativement imposant vu sa taille et son poids: un dégagement de matière lunaire et un cratère “frais » qui pourraient apporter de nouveaux éléments et faire avancer la sélénologie (géologie lunaire). 

Qui pour observer le crash?

L’astronome amateur français Christophe Demeautis a partagé quelques clichés de la trajectoire du compartiment de la fusée Falcon 9 récoltés grâce à deux satellites: le Lunar Reconnaissance Orbiter de la Nasa et le Chandrayaan-2 indien. Ils ne devraient malheureusement pas être proches du point d’impact au bon moment… à moins de modifier leur orbite pour assister à l’événement. Une démarche peu probable en raison des coûts liés à une telle opération.

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