Selon les États-Unis, la Chine agit de manière « plus agressive »

Selon les États-Unis, la Chine agit de manière « plus agressive »

Dans une interview diffusée dimanche, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a affirmé que la Chine agissait, ces dernières années, de manière « plus répressive » sur son territoire et « plus agressive » à l’étranger. 

Les États-Unis ne laisseront pas la Chine défier l’ordre mondial. C’est en substance le message que que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a voulu faire passer dans une interview diffusée dimanche 2 mai et dans laquelle il a accusé la Chine d’agir de manière « plus répressive » et « plus agressive ».

« Ce que nous avons vu au cours des dernières années, c’est que la Chine agit de manière plus répressive chez elle et plus agressive à l’étranger. C’est un fait, » a déclaré Antony Blinken, interrogé dans l’émission « 60 Minutes » de la chaîne américaine CBS. 

La Chine est « le seul pays dans le monde ayant la capacité militaire, économique, diplomatique de saper ou de remettre en question l’ordre fondé sur des règles auquel nous tenons tant et que nous sommes déterminés à défendre », a poursuivi le chef de la diplomatie américaine.

« Mais je veux être très clair… Notre objectif n’est pas de contenir la Chine, de la retenir, de la limiter ; il est de maintenir cet ordre fondé sur des règles auquel la Chine pose un défi ».

Ces propos interviennent après que le président américain Joe Biden a assuré mercredi, lors de sa première allocution au Congrès, ne pas « chercher le conflit avec la Chine » mais être « prêt à défendre les intérêts américains dans tous les domaines ».

Les tensions entre les deux puissances sont récurrentes ces dernières années. Les forces armées chinoises et américaines rivalisent d’influence en Asie-Pacifique, notamment en mer de Chine méridionale et aux alentours de Taïwan. Antony Blinken avait aussi insisté, en mars dernier, sur « le génocide commis contre les Ouïghours majoritairement musulmans » dans la région chinoise du Xinjiang.

France 24 Avec AFP