🌍 Interdiction de l’abaya à l’école : le patron de l’ONU s’en prend implicitement à la France
Dans une allusion discrète en tribune de l’ONU, Antonio Guterres a renvoyé dos à dos les pays «où les filles sont punies parce qu’elles portent trop de vêtements» et ceux où elles le sont «parce qu’elles n’en portent pas assez. »
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutterres, a livré un long discours mardi en tribune pour l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies. En présence de Volodymyr Zelensky, il a évoqué notamment la situation en Ukraine, mais aussi au Haut-Karabakh. Il a également évoqué l’égalité entre les femmes et les hommes à travers le monde, et en a profité au passage pour critiquer la France dans son choix d’interdire le port de l’abaya dans les écoles publiques, par une circulaire du ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal.
Dans ce plaidoyer en faveur de l’égalité, Antonio Guterres a ainsi déclaré : « “Nous, les peuples”, ne signifie pas “nous les hommes”. Les femmes attendent toujours l’égalité des chances et des salaires, l’égalité devant la loi, la pleine valorisation de leur travail et la prise en compte de leurs opinions » Puis il a évoqué les atteintes aux droits des femmes qui entravent selon lui cette égalité dans le monde : «À travers le monde, les droits des femmes, y compris les droits sexuels et reproductifs, sont réduits, voire supprimés, et leurs libertés restreintes.»
Dans ce plaidoyer en faveur de l’égalité, Antonio Guterres a ainsi déclaré : « “Nous, les peuples”, ne signifie pas “nous les hommes”. Les femmes attendent toujours l’égalité des chances et des salaires, l’égalité devant la loi, la pleine valorisation de leur travail et la prise en compte de leurs opinions » Puis il a évoqué les atteintes aux droits des femmes qui entravent selon lui cette égalité dans le monde : «À travers le monde, les droits des femmes, y compris les droits sexuels et reproductifs, sont réduits, voire supprimés, et leurs libertés restreintes.»
Le secrétaire général de l’ONU a alors évoqué la polémique de rentrée scolaire en France, sans y faire allusion directement : «Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies parce qu’elles portent trop de vêtements. Dans d’autres, parce qu’elles n’en portent pas assez. » Une manière de renvoyer dos à dos les pays gouvernés par des régimes islamistes imposant le port du hijab ou de l’abaya, sous le contrôle de la police des mœurs, et la décision française d’interdire le port de signes religieux ostentatoires dans certains lieux comme à l’école publique.
Un discours sensiblement identique à celui tenu par plusieurs responsables de gauche depuis la rentrée scolaire. L’insoumis Manuel Bompard avait notamment déclaré sur CNews et Europe 1 le 6 septembre : « Je dénonce la police du vêtement en Iran et je dénonce la police du vêtement partout. Les femmes en Iran doivent avoir la possibilité de s’habiller comme elles le souhaitent, mais en France aussi».
Le secrétaire général de l’ONU a alors évoqué la polémique de rentrée scolaire en France, sans y faire allusion directement : «Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies parce qu’elles portent trop de vêtements. Dans d’autres, parce qu’elles n’en portent pas assez. » Une manière de renvoyer dos à dos les pays gouvernés par des régimes islamistes imposant le port du hijab ou de l’abaya, sous le contrôle de la police des mœurs, et la décision française d’interdire le port de signes religieux ostentatoires dans certains lieux comme à l’école publique.
Un discours sensiblement identique à celui tenu par plusieurs responsables de gauche depuis la rentrée scolaire. L’insoumis Manuel Bompard avait notamment déclaré sur CNews et Europe 1 le 6 septembre : « Je dénonce la police du vêtement en Iran et je dénonce la police du vêtement partout. Les femmes en Iran doivent avoir la possibilité de s’habiller comme elles le souhaitent, mais en France aussi».
Guterres a ensuite poursuivi : «Grâce aux générations de militantes des droits des femmes, les temps changent. Des terrains de sport aux écoles, en passant par les places publiques, les filles et les femmes défient le patriarcat et triomphent. Je suis à leurs côtés.»
L’interdiction de l’abaya en France avait suscité des réactions à l’étranger, notamment en Turquie où les médias ont été nombreux à condamner la décision française. «Attaque totale contre l’islam», s’émouvait ainsi le 29 août le quotidien Yeni Safak, peignant la France en «forteresse islamophobe» et soutenant que la moitié des mosquées du pays avaient été fermées depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. Türkiye qualifie quant à lui de «fasciste» la décision du Conseil d’État de valider l’interdiction du port de l’abaya.
Le Figaro