🇬🇧 Cet enseignant britannique a reçu un million d’euros de compensation après avoir été frappé par un élève
Le professeur avait été violemment agressé par un élève en 2017. Cinq après les faits, l’homme a reçu près d’un million d’euros de dommages et intérêts grâce à l’action de son syndicat. “L’argent ne pourra jamais effacer ce que cet homme a vécu”, a déclaré Patrick Roach, secrétaire général du syndicat britannique NASUWT.
L’agression s’était produite en 2017 lors d’un cours de science dans une école londonienne. Un élève, qui avait déjà été exclu temporairement de l’établissement pour un autre incident, était présent en cours alors qu’il n’avait pas le droit d’y assister. Le professeur lui avait alors demandé de quitter la classe, avant de lui tourner le dos. C’est à ce moment-là que l’étudiant l’a violemment frappé.
L’enseignant s’en est tiré avec de lourdes séquelles physiques: des blessures à la tête, au dos, et à la cheville, des acouphènes, une perte de l’audition, un stress post-traumatique et une dépression. Depuis l’agression, l’homme n’a toujours pas repris le travail. Il a été hospitalisé deux fois et les chances pour qu’il reprenne un jour son travail de professeur sont très minces, peut-on lire dans le Daily Mail.
Compensation financière
En compensation, le Britannique a touché 850.000 livres, soit environ plus d’un million d’euros. L’action a été menée par le syndicat britannique NASUWT, qui représente les métiers de l’enseignement. “L’argent ne pourra jamais compenser la détresse émotionnelle, physique et mentale que le professeur a vécue, ni le fait que cette expérience l’a rendu incapable de continuer à travailler dans l’enseignement”, a déclaré Patrick Roach, secrétaire général du syndicat britannique NASUWT.
“Ce cas ne représente sûrement que la partie visible de l’iceberg. Trop d’employeurs croient qu’ils peuvent agir en toute impunité, car le gouvernement ne prend aucune mesure pour garantir le respect du droit du travail ou de la législation sur la santé et la sécurité. Et trop de travailleurs ont dû quitter la profession sans avoir obtenu de réparation adéquate pour un traitement médiocre, discriminatoire ou injuste, parce qu’ils avaient trop peur de se manifester ou pensaient que rien ne pouvait être fait. »
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