🇫🇷 Professeure tuée en plein cours: le suspect a évoqué “une petite voix” qui lui a “suggéré de commettre un meurtre”

🇫🇷 Professeure tuée en plein cours: le suspect a évoqué “une petite voix” qui lui a “suggéré de commettre un meurtre”

Une professeure d’un collège-lycée privé de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) a été poignardée mortellement par un élève mercredi dans une salle de cours, un drame rarissime en France. Selon le procureur de la République à Bayonne Jérôme Bourrier, l’auteur présumé de l’agression, âgé de 16 ans, a évoqué “une petite voix” qui lui a “suggéré de commettre un assassinat”. Le parquet ouvrira une information judiciaire pour “meurtre avec préméditation”, a ajouté le procureur.

Une minute de silence a été observée jeudi dans les établissements secondaires de France qui ne sont pas en congés pour honorer la mémoire de l’enseignante. “Elle s’appelait Agnès Lassalle, elle est morte hier, elle a été tuée d’un coup de couteau par un élève dont on sait actuellement peu de choses. Aujourd’hui c’est le temps du recueillement, de l’émotion et de la solidarité”, a déclaré le ministre de l’Education Pap Ndiaye, avant d’observer cette minute de silence aux côtés des élèves et enseignants du collège Combe de Savoie, à Albertville.

L’agresseur aurait d’abord bloqué la porte d’entrée de la salle

Les faits se sont produits en milieu de matinée au collège-lycée catholique Saint-Thomas d’Aquin, établissement du centre-ville de Saint-Jean-de-Luz d’environ 1.100 élèves. La professeure a été agressée alors qu’elle donnait un cours à une classe de seconde. Selon des témoignages cités par le journal Sud Ouest, l’auteur des faits aurait d’abord bloqué la porte d’entrée de la salle avant de la frapper au niveau du thorax. Pris de panique, les élèves de la classe auraient alors pris la fuite par une porte donnant sur une autre salle.

L’assaillant aurait déclaré être “possédé”

Réfugié avec son arme dans cette salle, il aurait expliqué au professeur présent qu’il a entendu des voix lui demandant d’agir et qu’il était “possédé”. L’enseignant a réussi à lui prendre l’arme et la police a pu l’interpeller. Deux sources proches du dossier ont évoqué à l’AFP un jeune homme tenant “des propos incohérents” et aux “troubles psy avérés”.

7SUR7