️⚽️ Un nouveau maillot de l’Algérie crée la polémique, le Maroc attaque Adidas en justice

️⚽️ Un nouveau maillot de l’Algérie crée la polémique, le Maroc attaque Adidas en justice

Les tensions diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie ont connu un nouvel épisode sur le plan sportif. En effet, le ministère marocain de la Culture a envoyé une mise en demeure à Adidas afin de retirer les maillots d’entraînement de la sélection algérienne inspiré du zellige marocain.

Nouvelle étape dans les tensions entre le Maroc et l’Algérie. Cette fois-ci, c’est un maillot de la sélection algérienne qui est au centre de la discorde. Le ministère marocain de la Culture a sommé le géant allemand de l’équipement sportif Adidas de retirer sa nouvelle collection de maillots de la sélection algérienne de football, l’accusant de s’être indûment approprié des symboles du « patrimoine culturel marocain », a appris jeudi l’AFP auprès de son avocat.

Des poursuites judiciaires possibles

« Il s’agit d’un vol de motifs inspirés du zellige marocain (céramique caractéristique de l’art décoratif traditionnel marocain) qui figurent sur des maillots de sport de l’Algérie, ce qui a poussé le ministère à agir en urgence », a expliqué à l’AFP une source au sein du ministère de la Culture. Le 23 septembre, Adidas avait présenté sur Twitter une photo du kit des « Fennecs » pour la saison 2022-2023 « inspiré par la culture et l’histoire ». Ce nouveau design, selon l’équipementier sportif allemand, tire son inspiration du palais de Mechouar à Tlemcen, dans le nord-ouest de l’Algérie.

Dans une mise en demeure adressée via courrier électronique et par voie d’huissier au PDG d’Adidas Kasper Rorsted, dont l’AFP a obtenu une copie, l’avocat marocain a dénoncé « une appropriation culturelle et une tentative de voler un motif du patrimoine culturel marocain pour l’utiliser en dehors de son contexte ».

Me Mourad Elajouti, l’avocat du ministère, a exigé le retrait sous quinzaine de la collection des maillots de sport « inspirés de l’art du zellige marocain ».

« Le ministère de la Culture marocain se réserve le droit d’utiliser toutes les voies de recours judiciaires possibles devant les tribunaux allemands et internationaux », avertit l’avocat dans son courrier.

Ouest-France