️⚽️ L’ancien footballeur professionnel d’extrême droite Mikheïl Kavelachvili désigné président de la Géorgie

️⚽️ L’ancien footballeur professionnel d’extrême droite Mikheïl Kavelachvili désigné président de la Géorgie

Le collège électoral géorgien, contrôlé par le parti au pouvoir, a désigné Mikheïl Kavelachvili président lors d’un vote boycotté par l’opposition. L’ex-footballeur d’extrême droite est une personnalité loyale au gouvernement contesté par une vague de manifestations pro-européennes.

© REUTERS

Mikheïl Kavelachvili, connu pour ses diatribes contre les détracteurs du pouvoir, était officiellement le seul candidat car l’opposition a refusé de siéger au Parlement et n’a proposé personne pour ces fonctions. Âgé de 53 ans, M. Kavelachvili est accusé par les protestataires d’être un pantin du milliardaire Bidzina Ivanichvili, qui a fait fortune en Russie, fondé le parti Rêve géorgien et dirige la Géorgie en coulisses depuis 2012 (suite ci-dessous).

Mikheïl Kavelachvili avec la sélection géorgienne Contre la Norvège en mai 1999 © AFP

Passé par Manchester

L’ancien attaquant géorgien, qui compte 46 sélections et 9 buts avec l’équipe nationale entre 1991 et 2002, a fait ses preuves au Dinamo Tbilissi jusqu’en 1995 avant d’être transféré en Premier League, à Manchester City, où il ne restera qu’un an. Prêté dès l’année suivante aux Grasshopper de Zurich, il évoluera ensuite dans diverses équipes suisses, dont Lucerne, Sion, Aarau et Bâle avant de se lancer en politique après sa retraite sportive.

Période de troubles

L’ex-république soviétique traverse une période de troubles depuis que le parti au pouvoir a revendiqué la victoire aux élections parlementaires du 26 octobre, et que le gouvernement a décidé le mois dernier de laisser en suspens jusqu’en 2028 les négociations d’adhésion à l’UE. À Tbilissi, la principale manifestation antigouvernementale a rassemblé chaque soir devant le Parlement des milliers de personnes au cours des trois dernières semaines, venus dénoncer de présumées fraudes électorales et le détournement du pays de la voie européenne.

L’actuelle cheffe de l’État, Salomé Zourabichvili, en rupture avec le gouvernement, a dit qu’elle refuserait de rendre son mandat tant que de nouvelles législatives n’auraient pas été organisées.

© AFP

7sur7