⚽️ Incidents Stade de France: la polémique monte entre Français et Anglais sur la responsabilité des uns et des autres

⚽️ Incidents Stade de France: la polémique monte entre Français et Anglais sur la responsabilité des uns et des autres

La polémique monte autour des responsabilités de chacun dans les problèmes d’organisation de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, avec des conséquences redoutées en terme d’image à deux ans des Jeux olympiques de Paris.

105 personnes ont été interpellées et 39 placées en garde à vue à Paris lors de la soirée, émaillée d’incidents autour de l’accès au Stade de France, selon le bilan du ministère de l’Intérieur.

Fait rare pour un match de ce niveau, le début de la rencontre entre le Real Madrid et Liverpool (1-0) avait dû être reporté d’une demi-heure, en raison de tensions à l’extérieur du stade.

Des supporters présents et des journalistes de l’AFP ont constaté avant le match la présence de bandes de jeunes et de fans de footballs locaux non identifiés tentant de s’introduire dans l’enceinte sans billet. La police est intervenue, dispersant la foule et au passage les supporters, dont des familles, au gaz lacrymogène.

Un nombre indéterminé de spectateurs, pourtant munis de billets, n’ont pu accéder au stade qu’en fin de première période du match. 

Dès la fin du match, le ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin a pointé du doigt l’attitude de « milliers de supporters britanniques sans billet ou avec des faux billets qui ont forcé les entrées » du Stade de France. En leur faisant porter la responsabilité des échauffourées il s’est attiré l’ire des supporters et des autorités anglaises.

La police britannique de Merseyside-Liverpool présente au stade a évoqué des circonstances choquantes et défendu le comportement « exemplaire » des supporters des Reds pendant la rencontre, « la pire » à laquelle elle dit avoir jamais eu à faire en terme d’organisation.

Le dispositif sécuritaire – 6.800 policiers, gendarmes et pompiers et de très nombreux agents de sécurité privé – devait servir de test pour la Coupe du monde de rugby, organisée par la France en 2023 et pour les JO de Paris, l’année suivante 

PressAfrik