🇷🇺 L’Otan protège trois cargos qui brisent le blocus russe en mer Noire

🇷🇺 L’Otan protège trois cargos qui brisent le blocus russe en mer Noire

Malgré les menaces de la Russie, trois navires marchands ont réussi à atteindre le port ukrainien d’Izmaïl, sur le Danube, en passant par la mer Noire. Ils ont bénéficié de la surveillance aérienne de l’Otan, selon Forbes.

Les trois navires viennent d’Israël, de Grèce et d’une compagnie turco-géorgienne. Ils ont pu naviguer sans encombre vers Izmaïl, un port stratégique pour l’exportation des céréales ukrainiennes.

Depuis l’invasion russe en février 2022, le Danube est devenu une voie de transport essentielle pour l’Ukraine, qui ne peut plus utiliser les ports de la mer Noire. La semaine dernière, la Russie a rompu l’accord international qui permettait aux navires ukrainiens d’accéder à la mer Noire et a bombardé les infrastructures portuaires de la région d’Odessa.

La Russie a aussi déclaré qu’elle traiterait comme des cibles militaires tous les navires se rendant vers les ports ukrainiens de la mer Noire. Mais trois cargos ont osé défier le blocus russe, sans que la marine russe n’intervienne.

“Un goulot d’étranglement des camions” Les céréales ukrainiennes sont désormais acheminées vers des petits ports fluviaux de la région d’Odessa, proche de la Roumanie. Reni et Izmaïl sont devenus vitaux pour l’alimentation mondiale, mais ils sont saturés et ne peuvent pas absorber toutes les cargaisons, ce qui crée un embouteillage de camions.

“Reni et Izmaïl ne peuvent pas faire face”, ils sont comme des “gouttes dans l’océan” par rapport aux ports de la mer Noire, dit le chauffeur Anton Moïsseïev. “Il y a beaucoup de céréales mais on ne peut pas les exporter” depuis l’Ukraine”, déplore-t-il.

Ces ports sont aussi visés par la Russie: le 24 juillet, Reni a été frappé par des drones russes. “Les dommages sont importants mais le port n’a pas été complètement paralysé”, a indiqué à l’AFP la porte-parole de l’armée dans la région, Natalia Goumeniouk. Tous les camionneurs interrogés par l’AFP la semaine dernière se rendaient vers Izmaïl. Car à Reni, “les gens disent qu’ils ne nous prendront pas”, raconte Serguiï Gretsyk.

HLN Forbes